Pierre PARISOT (1859-1938) est le fils du doyen Victor Parisot. Il naît à Nancy où il fait toutes ses études jusqu’à l’agrégation de médecine en 1887. Nommé en 1904 professeur de médecine légale, discipline où il acquiert une notoriété certaine, il est à l’origine du centre de médecine légale de la rue Lionnois qui vient de disparaître, avec uniquement conservation de la façade. Il est l’animateur de la Revue médicale lorraine. De même que son père, il prend part au développement de l’hygiène sociale, en particulier auprès des personnes âgées. Il est également membre du conseil municipal de Nancy de 1896 à 1904. L’un de ses fils, Jacques, illustrera et de quelle manière, le nom de cette famille.
Alfred Finot : Buste de
Pierre Parisot
Musée de la Faculté
de médecine
Le doyen est en toge avec un rabat de dentelle et, bien visibles sur le côté gauche de la poitrine, trois médailles : Légion d’honneur, Palmes académiques et médaille d’honneur de l’hygiène et santé publique. Le visage est énergique, manifeste une intelligence certaine. La chevelure est rare, par contre une moustache fournie et plus encore, une barbe divisée en deux pointes, donnent à ce buste une certaine qualité artistique.
Signé, il est daté de 1908. La hauteur est de 63 cm. Sur le piédouche est inscrit sur une plaque en cuivre ; « Au professeur P. Parisot, ses collègues, ses élèves et ses amis ». Finot 1913.
Alfred Finot (1876-1946), né à Nancy, fait ses études à l’Ecole des Beaux-Arts de sa ville. Il est l’élève de Bussière et d’ailleurs son activité est assez comparable. De nombreux monuments - de Charles Sellier au parc de la Pépinière, des tombes familiales au cimetière de Préville, Adam (1900), Corbin (1901), Gillet-Lafond (1925), le fronton des grandes brasseries de Champigneulles - témoignent de ses relations avec le monde artistique et industriel de cette époque faste de Nancy.