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Jean PERRIN  (1613-1695), neveu de Dominique, est d’abord médecin ordinaire du duc Charles IV. En 1633, il va suivre à Paris la duchesse Nicole (1608-1657). Elle était la fille du duc Henri II (1563-1624),  dit Le Bon, marquis de Pont-à-Mousson, devenu duc de Lorraine et de Bar en 1608. Ce dernier étant mort sans héritier mâle, c’est elle qui lui avait succédé selon la volonté paternelle. Elle fut rapidement « limogée » par les Etats généraux lorrains et remplacée par son oncle François (II) qui lui succède en 1571. Perrin reste auprès  de Nicole jusqu’en 1637, date à laquelle il entre au service, comme médecin conseiller, de son Altesse Royale la duchesse d’Orléans, née Marguerite de Vaudémont. Cette Lorraine avait épousé Gaston d’Orléans, frère du roi Louis XIII. Fortune faite, Perrin  revient à Nancy vivre de ses rentes. Devenu seigneur de Dommartin, succédant ainsi à son oncle, il garde tout de même une certaine activité médicale. Il est amené à soigner le provincial des Jésuites de la maladie de la pierre. Il le guérit d’une attaque d’apoplexie grâce à un vin émétique de sa composition qu’il lui fait boire avec un tuyau. Doyen des médecins de Nancy, il décède vers 1695.

 

Anonyme : Portrait de Jean Perrin

Musée de la Faculté de médecine

 

Malgré le caractère ovalaire de son portrait - 67x75 cm - il ne semble pas qu’il ait été fait par le même artiste que celui de Dominique. Il se présente en buste, de face, la tête légèrement tournée vers la gauche. Il porte un justaucorps de velours rouge, sans col, avec plusieurs boutons de métal. Discrètement  entrouvert, cet habit laisse apparaître une chemise blanche avec un jabot de dentelle noué autour du cou. Visage ovalaire, il est coiffé d’une perruque assez longue qui tombe latéralement sur les épaules. Il n’existe  aucune inscription sur cette toile exposée dans la salle de thèse n°2. Le cadre, également ovalaire, est simple, en bois moulé naturel, foncé.