IV - L’HOPITAL CENTRAL DE 1939 A 1983
4 - PROJETS ET REALISATIONS DE 1960 A 1983
LE PLAN-DIRECTEUR
DES ANNÉES 1960
La Commission
Administrative désigna aussitôt un groupe de travail, qui fut chargé d'élaborer
un nouveau projet de réorganisation, conforme aux directives ministérielles. Ce
projet fut soumis au corps médical puis, accepté tant au niveau de la
Commission Médicale Consultative que de la Commission Administrative, il fut
soumis à l'approbation du Ministère.
Les grandes orientations du
programme ayant été définies sans susciter de nouvelles réticences, il restait
à désigner un architecte pour donner une forme à ce programme. Le contrat
passé avec le Cabinet SEVELLEC ayant été dénoncé pour la fin de l'année 1959,
la Commission Administrative commença ses prospections au printemps 1960 et
finalement devait désigner le 1er Octobre 1960, Monsieur LE
MARESQUIER, qui dans un premier temps eut pour mission d'élaborer le schéma
d'orientation du plan-directeur du C.H.R. de Nancy.
Au cours des mois qui
suivirent, celui-ci devait mettre au point, conformément aux décisions
ministérielles (1) intervenues par la suite, un projet comportant deux volets,
l'un relatif à la réorganisation et à la modernisation des hôpitaux urbains et
l'autre à l'implantation d'un établissement hospitalier suburbain. Ces deux
ensembles de capacité à peu près équivalente et qui devaient former un seul et
même Centre Hospitalier Universitaire, étaient destinés à constituer un
ensemble cohérent et équilibré pour répondre au mieux aux nécessités tant de
l'enseignement et de la recherche que des soins. Leur construction devait être
indissolublement liée et menée simultanément.
Le plan-directeur
du C.H.R. de Nancy devait être approuvé par le
Ministère de la Santé le 22 Novembre 1962 puis être ultérieurement complété par
les décisions ministérielles des 13 Juin 1963 et 30 Juillet 1964. Il se
présentait conformément au tableau reproduit ci-après :
|
Central |
Brabois |
M.V.F. |
Saint
Julien |
Médecine Générale |
200 |
360 |
|
|
Médecine Infantile |
100 |
200 |
|
|
Contagieux |
|
100 |
|
|
Insuffisants
Respiratoires |
|
70 |
|
|
Phtisiologie |
|
|
200 |
|
Dermato-Vénéréologie |
100 |
|
|
|
Cardiologie |
|
100 |
|
|
Neurologie |
100 |
|
|
|
Rhumatologie |
|
100 |
|
|
Totaux Médecine : |
500 |
930 |
200 |
|
Réanimation médicale |
|
20 |
|
|
Polyclinique |
15 |
15 |
|
|
Convalescents |
|
100 |
|
|
Chroniques |
|
100 |
|
|
Totaux : |
15 |
235 |
|
|
Chirurgie Générale |
160 |
180 |
|
|
Chirurgie Infantile |
100 |
|
|
|
Traumatologie |
100 |
|
|
|
Neuro-Chirurgie |
60 |
|
|
|
Urologie |
|
60 |
|
|
Chirurgie Pulmonaire |
|
|
60 |
|
O.R.L. |
60 |
35 |
|
|
Chirurgie Maxillo-Faciale |
60 |
|
|
|
Ophtalmologie |
60 |
30 |
|
|
Urgences |
15 |
15 |
|
|
Totaux Chirurgie : |
615 |
320 |
60 |
|
Vieillards |
|
|
|
450 |
TOTAL GÉNÉRAL : |
1130 |
1485 |
260 |
450 |
A l'Hôpital Central, il
était prévu d'étendre la superficie disponible par l'expropriation de
plusieurs propriétés situées le long de la rue Molitor. Les terrains récupérés
et la démolition de certains bâtiments (ateliers d'entretien, Pavillon Virginie
Mauvais notamment) devaient permettre l'édification d'un important bloc
hospitalier qui allait accroître la capacité de l'établissement, malgré la
suppression des salles communes et leur remplacement par des chambres dans les
bâtiments anciens conservés.
L'Hospice
Saint-Julien devait retrouver sa vocation d'hospice de vieillards mais ne
conservant plus qu'une capacité de 450 lits, tandis que dans le groupe
hospitalier M.V.F., seuls subsistaient les services
de phtisiologie et de chirurgie pulmonaire à l'Hôpital Sanatorium Villemin, les
autres bâtiments étant voués à l'abandon sinon à la démolition.
Quant à la construction du
futur Hôpital de Brabois, il était prévu primitivement de la réaliser en deux
étapes. La première tranche prévoyait l'édification d'un bâtiment de 440 lits
qui aurait dû accueillir :
— Un service de chirurgie
générale et cardio-vasculaire de 100 lits
— Un service de traumatologie
et brûlés de 100 lits
— Un service de médecine
générale de 120 lits
— Un service de cardiologie
de 100 lits
La seconde tranche
comportait la construction d'un second bloc hospitalier d'une capacité
d'environ 880 lits, qui devait recevoir les autres services parmi lesquels on
peut signaler deux services de médecine infantile.
Tandis que la réalisation
du complexe hospitalier sur le Plateau de Brabois ne devait pas se heurter à de
graves obstacles et ne fut l'objet que de remaniements sans grandes
conséquences, en revanche, la restructuration et l'édification d'un bloc
hospitalièr à l'Hôpital Central connut bien des aléas du fait de sa complexité.
Outre les opérations
d'expropriation des propriétés de la rue Molitor et de démolition des
bâtiments qui furent réalisées progressivement, l'Administration Hospitalière
décida d'entreprendre la rénovation et le réaménagement du Pavillon Alfred Krug pour y regrouper les services d'enfants et en faire un
hôpital d'enfants au cœur de l'Hôpital Central. Mais cette opération supposait
le déménagement des services de Neurologie et d'Urologie qui occupaient une
partie du pavillon, et par conséquent elle était subordonnée à l'aménagement
préalable de locaux à l'Hospice Saint-Julien.
Ce dernier en accueillant
les services précités permettait la libération d'un secteur destiné au service
de chirurgie infantile, dont le pavillon aurait dû être rapidement détruit pour
l'édification du futur bloc hospitalier.
Les travaux furent repris à
l'Hospice Saint-Julien mais traînèrent en longueur et ce n'est qu'en Novembre
1965 que le Service de Neurologie pouvait enfin emménager. En revanche, il fut
décidé de maintenir le Service d'Urologie dans le Pavillon Krug
et d'affecter les locaux qui lui avaient été primitivement réservés à l'Hospice
Saint-Julien, au Service de Neurochirurgie nouvellement créé.
L'aménagement de l'Hôpital
Central s'avérait donc complexe en raison de la nécessité de procéder à des opérations-tiroirs. Alors qu'il aurait fallu aller vite en
raison de l'évolution croissante des besoins, les réalisations se poursuivaient
à un rythme très lent pour des raisons à la fois techniques et administratives.
Pour chaque opération, il fallait au préalable obtenir les agréments officiels,
tant au niveau local que national.
En effet, tous les travaux
devaient être exécutés dans le cadre du plan-directeur,
approuvé par le Ministère, et leur financement étant assuré à 90 % par des
subventions publiques, il était impossible de réaliser quoi que ce fût sans le
feu vert des autorités sous peine de perdre le bénéfice de ces subventions. Or,
les opérations-tiroirs, outre les multiples problèmes
techniques qu'elles posaient et les frais importants et inutiles qu'elles
entraînaient, finirent par susciter la plus totale confusion, notamment au
niveau des autorités de tutelle. Celles-ci devaient refuser leur approbation à
certains projets qui leur apparaissaient incohérents, retardant d'autant le
programme des travaux prévus à l'Hôpital Central.
La situation paraissait
donc inextricable et aucune amélioration n'était constatée au niveau du
fonctionnement des établissements urbains. Or, l'ouverture de l'Hôpital de
Brabois était encore lointaine puisqu'elle n'était prévue au plus tôt que pour
1971 et n'eut lieu en fait que fin 1973. Heureusement, en 1967, une occasion
inespérée fut offerte au C.H.R. de Nancy avec
l'Hôpital Américain Jeanne d'Arc pour passer ce cap difficile.
Situé à une vingtaine de
kilomètres de Nancy, l'Hôpital Jeanne d'Arc, hôpital américain de campagne,
offrait sur un terrain d'une superficie de 50 ha, une capacité de 1 000 lits,
répartis entre une multitude de petits pavillons de deux niveaux, reliés entre
eux par un large couloir, de manière à former une unité compacte dans laquelle
on pouvait circuler comme dans un labyrinthe. A la suite du retrait partiel de
la France de l'O.T.A.N., les Forces américaines
stationnées sur notre territoire furent conduites à
évacuer leurs installations et c'est ainsi que fut envisagée la possibilité de
céder l'Hôpital Jeanne d'Arc au C.H.R. de Nancy
moyennant un prix qui restait à déterminer. Après plusieurs mois, marqués de
diverses péripéties, le Ministère des Affaires Sociales, se prononçait
définitivement en faveur de l'affectation de l'Hôpital Jeanne-d'Arc
au C.H.R. de Nancy. Le coût de cette acquisition qui
se montait à 5826000 F fut assuré pour 40 % par l'Etat et pour 30 % par la
Sécurité Sociale, les 30 % restants devant être supportés par le C.H.R. (2)
D'autre part, un autre fait
important devait se produire vers la même époque, du côté universitaire, et
avoir d'importantes répercussions sur l'évolution ultérieure du C.H.R. de Nancy. Devant le nombre croissant des étudiants,
la Faculté de Médecine se voyait contrainte à son tour à une extension de ses
locaux. Elle se heurta au manque de terrain disponible dans le quartier où
elle était implantée et envisagea alors un déplacement progressif sur le
Plateau de Brabois, à proximité du futur complexe hospitalier.
(1) - Décision
ministérielle du 16 Janvier 1961 fixant le programme général du futur C.H.R. à la suite des propositions faites par la Commission
Administrative dans sa délibération du 22 Avril 1960 - Décision ministérielle
du 18 Décembre 1961 approuvant le rapport des Dr GASTAUD, LEPEYTRE et MAUMY -
Décision ministérielle du 13 Mars 1962 rectifiant et complétant celle de
Janvier 1961.
(2) Le 15 Janvier 1969,
l'Hôpital Jeanne d'Arc devenait officiellement propriété du C.H.R.
de Nancy. Des travaux d'aménagement furent rapidement entrepris et le 6 Avril
1970, l'Hôpital accueillait ses premiers malades.
LA RÉVISION DU PLAN-DIRECTEUR
Dans la perspective de ce
transfert et du fait de l'acquisition impromptue d'un établissement d'un
millier de lits, une révision du plan-directeur se
révélait indispensable et dès le début de l'année 1967, des réunions se
tinrent pour dégager de nouvelles orientations. Lors de sa séance du 5 Juin
1967, la Commission Administrative décidait d'annuler son ancien plan-directeur et de lui en substituer un autre qui
prévoyait une toute nouvelle répartition des lits et des services.
Ce nouveau plan visait à
regrouper sur le Plateau de Brabois un maximum de services, y compris un
hôpital d'enfants dont la création fut demandée par la Commission
Administrative en Juin 1967. La création de trois blocs hospitaliers était
prévue pour loger près de 2400 lits en fin d'opération.
L'Hôpital
Central quant à lui recevait une toute nouvelle destination. Il n'était plus
question d'y maintenir un potentiel important de services actifs pour les
besoins de l'enseignement puisque la Faculté de Médecine devait déménager à
moyen terme. Il fut donc décidé de lui donner un double rôle, mieux adapté à sa
situation géographique, en y installant deux ensembles de services, l'un
orienté vers l'urgence de « ville » et l'autre vers les consultations et les
services spécialisés.
Sa capacité devait s'en
trouver considérablement réduite puisqu'il ne devait plus comporter que 408
lits. D'autre part, son aménagement devait quelque peu être conditionné par le
futur plan d'urbanisme de la Ville de Nancy.
En effet, vers 1968 il fut
très sérieusement envisagé d'élargir deux des artères qui bordaient l'Hôpital
Central, la rue Albert Lebrun, ex-rue de la Prairie, et la rue Molitor aux
dépens des terrains et bâtiments hospitaliers. La Commission Administrative
sollicitée au sujet de ces projets devait accepter au cours de sa séance du 30
Mars 1968, à la majorité de ses membres, le principe de la démolition du
Pavillon Collinet de la Salle situé en bordure de la
rue Albert Lebrun ainsi que celle du Pavillon Virginie Mauvais situé
perpendiculairement à cette rue.
Le 8 Juillet 1968, la
Commission Administrative adoptait définitivement le nouveau plan-directeur de l'Hôpital Central établi en tenant compte
de ces nouvelles sujétions.
NOUVELLE RÉPARTITION DES
SERVICES ET DES LITS D'APRÈS LE PLAN-DIRECTEUR
ÉLABORÉ EN 1967
I - SUR LE PLATEAU DE
BRABOIS
1°) Bloc Bl en voie de construction et composé de 2 bâtiments,
l'un de 1100 lits, l'autre de 226 lits :
— 1 bâtiment principal
abritant les services de :
— Chirurgie générale
— D'Urologie
— De Réanimation
— De Médecine Générale
— De Cardiologie
— De Rhumatologie
— 1 pavillon des contagieux
................................... 1266 lits
2°) Bloc B2 (Hôpital
d'Enfants) .................................
400 lits
3°) Bloc B3 composé
de deux secteurs :
— 1 secteur lié à la
traumatologie et regroupant les services de traumatologie, chirurgie
maxillo-faciale, neurochirurgie et neurologie
— 1 secteur lié aux
spécialités pulmonaires (phtisiologie, chirurgie thoracique, chirurgie
générale) .............................................. 661 lits
II - A L'HOPITAL CENTRAL
— 1 groupe « urgence de
ville » comportant :
—
Un Service de Médecine de 66 lits
—
Un Service de Chirurgie de 87 lits
—
Un Service d'Urgence et de Réanimation de 20 lits
— 1 groupe polyclinique et
services de spécialités composé :
—
D'un Service de Dermatologie de 100 lits
—
D'un Service d'O.R.L. de 60 lits
—
D'un Service d'Ophtalmologie de 60 lits
—
D'une polyclinique de 15 lits ................................. 408
lits
III. A L'HOPITAL SAINT-JULIEN
— Un Service de
convalescents et chroniques de 200 lits
— Un service de vieillards
grabataires et
pensionnaires de 250 lits .................................... 450 lits
IV. A L'HOPITAL VILLEMIN
— Un service de vieillards
valides de 200 lits ......................
200 lits
TOTAUX : 3385 lits
Remarque : Cette répartition ne tenait plus compte des lits
d'hospice d'enfants, puisque théoriquement, tous les enfants de l'Hospice Saint-Stanislas auraient dû être transférés dans le nouveau
Foyer de l'Enfance édifié à Laxou et qui devait être géré par le département et
d'autre part, elle ne prenait pas encore en considération l'Hôpital Jeanne
d'Arc, dont l'affectation restait incertaine.
D'après ce plan, les
bâtiments qui devaient être conservés et rénovés étaient les suivants :
— Le Pavillon Léonie Bruillard-Balbâtre qui demeurait affecté au Service d'Ophtalmologie
(60 lits d'hospitalisation auxquels s'ajoutaient un service de consultations
externes et des locaux d’enseignement).
— Le Pavillon Alfred Krug qui devait conserver uniquement le Service d'O.R.L. et recevoir à la place des services de médecine
infantile transférés sur le Plateau de Brabois, le Service de Dermatologie-vénéréologie en provenance de l'Hôpital Alfred
Fournier. Le Service de Radiologie devait quitter également le Pavillon Krug pour s installer dans le futur pavillon destiné à
abriter la Polyclinique.
— Le Pavillon Roger-de-Videlange qui devait conserver un Service de
Chirurgie au rez-de-chaussée et un Service de Médecine au 1" étage tandis
que son second étage devait être transformé en locaux d'enseignement. Il était
aussi prévu d'élargir ce pavillon pour lui adjoindre deux unités de 36 lits par
niveau.
— Les bâtiments en façade
sur l'avenue de Strasbourg, qui à la place de la Clinique ouverte Bon Secours,
devaient voir s'étendre les services de l'Administration Générale du C.H.R. de Nancy et servir à loger les internes en médecine
et en pharmacie.
A la place du Pavillon Collinet de la Salle et du Pavillon Virginie Mauvais,
devait être édifié le futur bloc regroupant les services de polyclinique et la
radiologie.
En raison de l'implantation
du futur service des urgences et de réanimation à l'extrémité de l'enceinte
hospitalière, il était prévu de déplacer l'entrée principale de l'avenue de
Strasbourg au carrefour formé par les rues Lebrun et Molitor. Cette nouvelle
disposition devait permettre un accès presque direct au Service des Urgences.
Pour réaliser ce programme,
la Commission Administrative décida en premier lieu de dégager les terrains
nécessaires à la construction du pavillon des urgences et du Centre de dialyse
rénale par la démolition des ateliers d'entretien qui encombraient cette
partie de l'enceinte hospitalière. Ceux-ci devaient être reconstruits à
l'Hospice Saint-Julien. Et dans un second temps, elle projetait de réaliser
l'édification des bâtiments nécessaires à ces services médicaux.
Le nouveau plan-directeur de l'Hôpital Central ne devait toutefois pas
recevoir l'agrément total du Ministère, qui par une dépêche du 21 Janvier 1969
fit savoir que s'il donnait son accord au transfert des ateliers d'entretien à
l'Hospice Saint-Julien, à la construction du pavillon des urgences et au
déplacement de l'entrée principale, en revanche, il n'approuvait pas les autres
dispositions et invitait l'Administration Hospitalière à réexaminer ses
projets.
Effectivement, leur
réalisation complète devait être compromise car peu après, la Commission
Administrative fut informée que le projet de construction de l'Hôpital
d'Enfants n'avait pas été inscrit au VIe
Plan comme prévu. Or, le maintien à l'Hôpital Central des services d'enfants
pour une période indéterminée, mais probablement assez longue, ruinait les
plans de réaffectation du Pavillon Alfred Krug et de
construction d'une polyclinique à l'emplacement du Pavillon Virginie Mauvais.
L'Hôpital
Central ne devait donc pas connaître les démolitions projetées mais allait
conserver ses pavillons et même les pavillons préfabriqués édifiés vers
1958-1959. Seuls devaient être partiellement démolis des baraquements abritant
des garages et des ateliers pour faciliter les travaux de construction du
pavillon des urgences et de réanimation.
La décision de construire
un bâtiment destiné à constituer une section de réanimation avait été prise
par la Commission Administrative le 18 Avril 1964. Il avait été primitivement
envisagé d'installer cette section à l'intérieur du Pavillon Prouvé, côté
Clinique Médicale A, mais les inconvénients d'une telle solution mis en évidence
par le Professeur HERBEUVAL, notamment l'éloignement des grands services de
Médecine et de Chirurgie avec lesquels cette section était appelée à travailler
en étroite relation, avaient décidé la Commission Administrative à retenir la
solution de la construction d'un bâtiment préfabriqué entre les Pavillons Collinet de la Salle et Roger-de-Videlange.
L'avant-projet adopté le 20 Juin 1966 dut tenir
compte des instructions ministérielles du 13 Août 1965 relatives à
l'organisation des soins d'urgence et de réanimation dans les hôpitaux et
prévoyait de construire à la place de la Salle de Jour un bâtiment de deux
niveaux. Cet emplacement avait été choisi en raison des facilités de
circulation. Cet avant-projet suscita un certain nombre d'observations du
Ministère qui contraignit la Commission Administrative à le modifier le 5 Juin
1967. L'emplacement retenu fut celui situé entre les Pavillons Roger-de-Videlange et Krug,
l'accès des ambulances se faisant par la Conciergerie de la Rue Lionnois. Le projet d'exécution fut adopté le 30 Mars 1968
et le pavillon des urgences et de réanimation ouvrit ses portes en 1970.
Sur le terrain acquis par
expropriation, le long de la rue Molitor, et après démolition de leurs
bâtiments, quelque temps plus tard était construit à son tour un Centre de
Dialyse Rénale (1). L'avant-projet du Centre de Dialyse fut adopté par la
Commission Administrative le 10 Novembre 1969 et le projet d'exécution le 4
Février 1971. Il fut inauguré en 1973.
A ces deux réalisations, il
convient d'ajouter un important travail de rénovation des divers services
hospitaliers de l'Hôpital Central, notamment dans le cadre de l'adaptation des
services au plein temps. Ont été réalisés au début des années 1970 les
aménagements des consultations externes du service de Chirurgie B, des services
de Radiologie, d'O.R.L., d'Urologie, du 2e
étage du service de Médecine B, et l'extension du bloc opératoire du service
de Chirurgie Infantile, du sous-sol du pavillon Virginie Mauvais, du 3e
étage du service de Médecine Infantile...
Pour le seul exercice 1970,
le total des crédits affectés à l'aménagement des services s'est élevé à 11
millions de F. L'importance de l'effort d'humanisation qui a été effectué se
trouve illustré par le nombre de suppressions de lits en salle commune qui a
été de 300.
(1) Le Centre de Dialyse
d'une capacité de 16 lits fut financé à
40 % par l'Etat, à 30 % par la Sécurité Sociale et à 30 % par le C.H R. de Nancy à l'aide d'un don que lui avait fait Mme
DROUET, veuve du Professeur Paul-Louis DROUET.
L'OUVERTURE
DE L'HOPITAL JEANNE D’ARC
ET DE L'HÔPITAL DE BRABOIS
L'ouverture en Avril 1970
de l'Hôpital Jeanne d'Arc devait permettre d'atténuer quelque peu les
difficultés d'accueil des malades suscitées par l'insuffisance de la capacité
des hôpitaux urbains. L'Hôpital Jeanne d'Arc permit
la création d'un service de Chirurgie Générale dit de Chirurgie D qui fut
confié au Professeur MICHON et de deux services de Médecine Générale, l'un
dépendant du Professeur DEBRY (Service de Médecine G), et l'autre du Professeur
PERNOT (Service de Médecine F). Une partie des lits fut réservée plus
spécialement à des convalescents et une autre à des malades chroniques.
Mais ce fut surtout la mise
en service de l'Hôpital de Brabois qui devait entraîner les plus importants
changements au sein des établissements hospitaliers urbains et plus
particulièrement à l'Hôpital Central. Aussi, convient-il de retracer rapidement
les étapes de la réalisation de Hôpital de Brabois, bien qu'il ne soit pas
l'objet de cet historique.
En ce qui concerne le
terrain du plateau de Brabois le Conseil Municipal de la Ville de Nancy devait
confirmer par une délibération du 4 Mai 1962 son intention de mettre à la
disposition du C.H.R. de Nancy le terrain choisi et décider
moyennant le prix d'un franc symbolique de le céder dès que serait intervenue
la décision ministérielle permettant le démarrage des travaux et enfin de
prendre en charge le coût des travaux nécessaires pour construire jusqu'à la
limite du terrain les divers réseaux extérieurs destinés à le desservir. Les
terrains ainsi cédés par la ville devaient être complétés par l'achat de
propriétés contiguës ce qui porta la superficie totale à plus de 41 hectares.
Le Ministère ayant donné
son approbation de principe le 24 Septembre 1964 à l'avant-projet que lui avait
soumis l'administration hospitalière et son approbation définitive le 16 Juin
1965, l'Architecte dès Juillet 1965, entreprenait une première tranche de
travaux préparatoires d'assainissement du terrain. Une seconde tranche de
travaux de voirie, d'alimentation en eau et en gaz et de construction de
réservoirs d'eau suivait en 1966.
En ce qui concerne la mise
au point du projet de Brabois, il importe de souligner le rôle important joué
par M. le Doyen BEAU et M. VALENTIN qui furent chargés, par la Commission
Administrative, de suivre cette opération, mission qu'ils accomplirent avec
beaucoup de compétence et de dévouement, en étroite relation avec M. LE MARESQUIER.
La construction proprement
dite de l'Hôpital débuta en Janvier 1968 et s'effectua non pas en deux tranches
comme prévu à l'origine mais de façon continue, le Ministère ayant donné
l'assurance du financement total et immédiat de l'opération En 1971-1972 avait
lieu la réception provisoire des travaux et après avoir été doté d'un
équipement médical et mobilier ultra-moderne, le
nouvel établissement était inauguré le 15 Septembre 1973 par M.M. MESSMER, Premier Ministre et PONIATOWSKI, Ministre de
la Santé Publique en présence de nombreuses personnalités.
Le nouvel Hôpital était
composé de deux blocs : un bloc principal d'une capacité de plus d'un millier
de lits et comportant 16 niveaux et un second bloc (1) de 226 lits et de 10
niveaux. Ce dernier était principalement destiné à recevoir les services de
contagieux et d'insuffisants respiratoires jusqu'alors installés à l'Hôpital Maringer.
Outre quelques services
administratifs et généraux le bloc principal devait abriter de nombreux
services médico-techniques (radiologie, laboratoires,
divers services d'explorations, etc...), et des
services d'hospitalisation parmi lesquels certains étaient de création
nouvelle, alors que la plupart provenaient des établissements urbains. Ces
derniers, toutefois voyaient généralement leur capacité augmenter à la suite de
leur transfert.
Les services
d'hospitalisation installés à l'Hôpital de Brabois furent les suivants :
1) Dans le bloc
principal :
— au 1er étage,
le service d'O.R.L. B de 31 lits créé en Novembre
1973 et le service d'Ophtalmologie B transféré de l'Hôpital Central avec
extension du nombre de ses lits de 16 à 39 (Novembre 1973),
— au 2e étage :
le service de Chirurgie Cardio-Vasculaire (Chirurgie
A) transféré de l'Hôpital Central le 28 Août 1975 avec diminution de 89 à 68
lits,
— au 3e étage :
le service de Chirurgie Générale C transféré de l'Hôpital Marin avec extension
de 55 à 76 lits le 20 Novembre 1973,
— au 4e étage :
le service d'Urologie transféré de l'Hôpital Central le 22 Avril 1975 avec
extension de 53 lits à 56 et le service de Néphrologie transféré de l'Hôpital
Central le 24 Avril 1975 avec extension de 24 à 29 lits,
— au 5e étage :
le service de Rhumatologie transféré le 17 Octobre 1974 de l'Hôpital St-Julien avec extension de 69 à 80 lits,
— au 6e étage :
le service de Cardiologie A transféré de l'Hôpital Central le 21 Mai 1975 avec
extension de 51 à 80 lits,
— au 7e étage :
le service de Médecine A transféré le 12 Février 1974 de l'Hôpital Central avec
extension de 84 à 92 lits,
— au 8e étage :
le service de Médecine B transféré le 17 Avril 1974 de l'Hôpital Central avec
extension de 58 à 80 lits,
— au 9e étage :
le service de Médecine C transféré le 13 Novembre 1973 de l'Hôpital
Saint-Julien avec extension de 82 à 103 lits,
— au 10e étage :
le service de Médecine D transféré le 27 Septembre 1973 de l'Hôpital
Saint-Julien avec extension de 86 à 103 lits,
— au 11e étage :
le service de Médecine E transféré le 12 Septembre 1973 de 1’Hôpital Maringer avec extension de 37 lits à 80 lits.
2) Dans la Tour Paul-Louis DROUET
— le service de Pneumologie
et d’insuffisants respiratoires transféré en Mars 1974 de l'Hôpital Maringer avec extension de 47 à 70 lits,
— le service de Médecine Générale J de 60 lits
créé en Novembre 1973
— le service des Maladies
Infectieuses (adultes et enfants) transféré le 21 Octobre 1975 avec diminution
de 110 à 80 lits.
(1) D'abord désigné sous
le nom de « pavillon des contagieux »,
ce bloc devait recevoir la dénomination de Tour Paul-Louis
DROUET, par une délibération en date du 5 Novembre 1970 prise par la Commission
Administrative, conformément à un vœu exprimé par la Commission Médicale
Consultative qui souhaitait rendre hommage à l'éminent professeur nancéien.
L'ÉVOLUTION
DE L'HOPITAL CENTRAL DEPUIS 1973
Du fait des transferts de
services intervenus avec la mise en route de l'Hôpital de Brabois, l'Hôpital
Central passa d'une capacité de 1175 lits en 1970 à 751 lits en 1975. Mettant à
profit les locaux libérés, le Conseil d'Administration adopta, le 5 Juillet
1974, un programme de remodelage des hôpitaux de ville concernant l'Hôpital
Saint-Julien (extension et dédoublement du service de Neurochirurgie, extension
du service de Neuroradiologie), l'Hôpital Maringer
(installation des locaux d'hospitalisation du service de Dermatologie) et
surtout l'Hôpital Central où il était prévu :
— la création d'un service
de Cardiologie à la place du service de Médecine A (salles 9-11-13),
— le réaménagement de la
Salle 15,
— le réaménagement complet
du Pavillon Balbâtre,
— le remodelage des
services de Chirurgie Maxillo-Faciale et d'O.R.L.,
— l'affectation après
aménagement du Pavillon Prouvé B au service de Chirurgie Infantile.
L'exécution de ce programme
s'est réalisée de 1975 à 1980 et a permis de doter ces services de locaux
d'hospitalisation répondant aux normes d'humanisation (suppression de toutes
les salles communes), et des locaux médico-techniques
indispensables à leur activité (installation en chirurgie Maxillo-Faciale
d'un bloc opératoire comprenant 4 salles d'intervention et une salle septique ;
en Ophtalmologie : implantation au sous-sol de 4 salles d'explorations). Ces
services furent aussi dotés de locaux de consultations externes d'une
superficie adaptée au nombre de consultants reçus (en chirurgie Maxillo-Faciale : aménagement d'une consultation de 5 boxes
d'examens et d'une consultation d'Odonto-Stomatologie
de 3 boxes, en Oto-Rhino-Laryngologie :
insonorisation des locaux et création d'une salle d'attente..., en
Ophtalmologie : aménagement de 10 postes complets).
Par ailleurs, un certain
nombre de travaux de réfection de locaux fut exécuté dans le cadre des
programmes annuels de travaux. Ainsi, pour 1978 on peut signaler l'aménagement
de la Salle 5 et des consultations en Chirurgie E, le réaménagement en
Chirurgie B des combles pour la création de bureaux, bibliothèque, salle de
staff, en Radiologie Centrale la réfection des circulations. Pour les années
1979-1981 il convient de mentionner la rénovation complète des locaux du
Pavillon BonSecours.
Durant la même période,
furent réalisées ou engagées d'importantes opérations : réorganisation des
Entrées, extension de la Pharmacie, aménagement du Funérarium, restructuration
du Service d'Accueil.
La réorganisation des
Entrées de l'Hôpital Central a répondu à la nécessité d'améliorer la
circulation dans l'établissement dont l'accès se faisait depuis l'origine par
l'entrée située sur l'Avenue De Lattre de Tassigny. Or, l'étroitesse de cette entrée ne permettant
qu'un sens de circulation à la fois, constituait un
obstacle à l'important trafic. C'est pourquoi, le Conseil d'Administration a
décidé le 26 Septembre 1980 de reporter l'entrée principale vers l'entrée
située rue Lionnois. Cette entrée a été doublée pour
permettre une circulation à double sens.
L'accroissement d'activité
qu'a connu la Pharmacie a conduit le Conseil d'Administration le 8 Juin 1979,
à décider la réalisation d'une opération d'extension. Celle-ci s'est effectuée
de 1981 à 1983 par la construction d'un bâtiment adjacent à la Pharmacie qui a
fait passer la superficie des locaux de la Pharmacie de 1075 m2 à 1825
m2.
L'acquisition par le Centre
Hospitalier Régional en 1978 des anciens bâtiments de la Faculté de Médecine
situés au 31 rue Lionnois a rendu possible
l'aménagement d'un nouveau Funérarium en 1980 qui a remplacé la morgue située
sous la chapelle et qui a été conçu pour offrir le cadre le plus adapté et le
plus humanisé. C'est ainsi que l'accueil des familles a fait l'objet d'une
attention particulière qui s'est concrétisée par la création de salons
d'attente, de cinq chambres mortuaires, d'un bureau d'accueil administratif
pour faciliter l'accomplissement des démarches.
La restructuration du
Service d'Accueil a été décidée par le Conseil d'Administration le 17 Décembre
1979 pour remédier à l'insuffisance de la structure d'accueil dont était doté
l'Hôpital Central et qui ne disposait que d'une superficie de 100 m2 au
rez-de-chaussée du service de Réanimation. Cette restructuration est en cours
de réalisation, sous la forme d'une construction, entre les pavillons Collinet de la Salle et Roger-de-Videlange,
d'un Centre d'Accueil d'une superficie utile de 870 m2 qui a démarré
en Mai 82 et dont la mise en service est prévue pour 1984.
L'ensemble des opérations
de rénovation de l'Hôpital Central a représenté, depuis 1974, un volume
financier dépassant 35 millions de francs dont 30 millions pour la période
postérieure à 1978, somme à laquelle il faut ajouter un investissement de
l'ordre de 10 millions de F prévu pour l'Hôpital Central dans le programme
triennal de travaux 1982-1983-1984 adopté par le Conseil d'Administration le 3
Février 1982.
Dans ces conditions, c'est
un effort sans précédent qui a été fait ces dernières années en faveur de
l'Hôpital Central mais il n'aurait été que très incomplet si le problème de
l'humanisation des services d'enfants n'avait pas pu être réglé.
En effet, la situation des
services de Chirurgie Infantile et de Médecine Infantile restait le point noir.
Diverses solutions avaient
déjà été envisagées pour y remédier. En 1956, il avait été projeté de
transférer le service de Chirurgie Infantile à l'Hôpital Saint-Julien, mais
après les études réalisées en 1958 par le Cabinet SEVELLEC, cette opération fut
jugée irréalisable et abandonnée. Avec le projet de construction de l'Hôpital
de Brabois, une nouvelle solution fut mise au point consistant à implanter les
deux services de Médecine Infantile dans le bloc principal de l'Hôpital et à
maintenir la Chirurgie Infantile au Pavillon Virginie Mauvais.
Devant les inconvénients
d'une telle formule qui conduisait à une séparation géographique de la Médecine
et de la Chirurgie Infantiles, rendant difficile voire impossible la
collaboration indispensable entre les deux disciplines, MM. les Professeurs
NEIMANN et BEAU militèrent en faveur de l'adoption d'un projet maintenant le
regroupement des deux disciplines. Ce souhait conduisit à l'élaboration, en
1963, d'un nouveau projet consistant à aménager l'ensemble du Pavillon Krug pour la Médecine Infantile qui demeurerait dans ses
anciens locaux améliorés et pour la Chirurgie Infantile qui occuperait les
locaux devenus vacants par le départ des services de Neurologie et d'Urologie.
Un avant-projet fut déposé le 24 Septembre 1963 mais ce projet fut finalement
abandonné parce que les superficies disponibles s'avéraient insuffisantes pour
répondre aux besoins.
Il apparaissait évident
qu'aucune solution de réaménagement sur place n'était possible et que la seule
solution rationnelle était de construire un Hôpital d'Enfants sur le site de
Brabois.
A la demande instante de M.
le Professeur NEIMANN et de M. le Doyen BEAU, cette idée se concrétisa par la
décision de la Commission Administrative du 5 Juin 1967 d'inscrire au Plan
Directeur du C.H.R. de Nancy la création à Brabois
d'un Hôpital d'Enfants de 400 lits. Le programme approuvé par la Commission le
8 Juillet 1968, en fixa la capacité à 465 lits. Il fallut cependant attendre le
17 Septembre 1977 pour que soit obtenue l'autorisation ministérielle d'engagement
définitif de l'opération. Commencée en Octobre 1978, la construction s'acheva
fin 1981 et après la réalisation de la phase d'équipement, les quatre services
infantiles furent transférés d'Octobre à Décembre 1982.
Après le départ des
services de Chirurgie Infantile et de Médecine Infantile, l'Hôpital Central
s'est retrouvé avec une capacité de 549 lits ce qui, comparé à la situation de
1970, représente une diminution de moitié du potentiel d'hospitalisation. Mais
cette perte de potentiel constitue aussi un atout de premier ordre pour
l'établissement du fait de l'importance des superficies qui ont été libérées.
Après des dizaines d'années d'encombrement qui empêchait toute restructuration
en profondeur, il s'avère de nouveau possible de prévoir un nouvel avenir pour
l'Hôpital Central. C'est le vœu à la fois du Président du Conseil d'Administration
M. André ROSSINOT qui a exprimé tout l'intérêt qu'il portait à ce que le
potentiel que représente cet établissement soit maintenu et développé dans la
mesure des possibilités financières, du Conseil d'Administration qui a marqué
son attachement à l'Hôpital Central en adoptant le 3 Juillet 1981 les grandes
lignes d'un Plan-Directeur qui prévoit notamment un
renforcement de la capacité de l'Hôpital Central par un regroupement dans un
bâtiment à construire de certains services des Hôpitaux Maringer-Villemin-Fournier,
du Comité Consultatif Médical des Hôpitaux Urbains présidé par M. le Professeur
LARCAN qui, en sa qualité de Président du Comité Consultatif Médical, a pris
une part active dans la réflexion menée sur l'avenir des Hôpitaux Urbains et
dans la définition des différents projets, ainsi que de la Direction Générale.
La première illustration du
renouveau de l'Hôpital Central est la décision prise par le Conseil
d'Administration le 8 Juillet 1983 d'approuver le programme du projet de
restructuration du service de Réanimation qui consiste à utiliser l'emplacement
rendu disponible par la démolition du bâtiment
Virginie Mauvais, pour édifier un bâtiment de trois niveaux destiné à regrouper
le service de Réanimation Médicale et la Salle 15. Cette opération dont le coût est estimé à 20 millions de
francs sera, en cas de réalisation, la première construction de cette
importance qui se fera à l'Hôpital Central depuis celles qui ont eu lieu dans
les années 1930.
L'HOPITAL CENTRAL EN 1973
0 Entrée principale (Avenue De Lattre de Tassigny)
1 Direction Générale (Au rez-de-chaussée ) Clinique
ouverte Ancien Bon-Secours (1er et 2e
étages)
2 Bureau des entrées (Au rez-de-chaussée) Clinique ouverte Nouveau Bon-Secours
(1er et 2e étages)
3 Service du personnel (Au rez-de-chaussée) Clinique ouverte (1er et
2e étages)
4 Services Economiques 5 Cuisines
6 Pavillon de la Communauté des Sœurs de
l'Hôpital Central
7 Pavillon Bruillard-Balbâtre
: — Services d'Ophtalmologie A et B et annexes du Service de
Cardiologie
8 Chapelle et morgue 9 Pavillon Collinet de la Salle :
— Service de
Chirurgie A — Service de Médecine A
— Service de
Cardiologie
10 Pavillon Roger-de-Videlange
:
— Service de
Chirurgie B — Service de Médecine B
— Service de Myopathologie
11 Annexe de Chirurgie A (Bâtiment
préfabriqué dit Prouvé C)
12 Pavillon Krug :
— Service d'O.R.L. — Service d'Urologie
— Service de
Chirurgie Maxillo-Faciale
13 Pavillon Krug :
— Service
d'Electroradiologie —
Service de Médecine Infantile A et B
14 Bâtiment annexe au Pavillon Krug ouvert en Mars 1960 (Médecine Infantile)
15 Pavillon préfabriqué dit Prouvé A :
— Annexe
Médicale A (Néphrologie)
— Service de
Médecine Générale orientée vers la myopathie
16 Pavillon préfabriqué dit Prouvé B : — Annexe du Service de Chirurgie A
17 Pavillon Virginie Mauvais : — Service de Chirurgie Infantile
18 Laboratoires (Microbiologie, Chimie
Biologique)
19 Pavillon Haushalter
: consultations de Médecine Infantile
20 Ateliers 21 Ecole
d'Infirmières
22 Pharmacie
23 Pavillon du Service de Réanimation
Médicale et des Urgences
24 Service de Dialyse 25 Centre
Anticancéreux
26 Centre Régional de Transfusion Sanguine 27 Locaux
d'enseignement
L'HOPITAL CENTRAL EN 1983
0 Entrée
principale (rue Lionnois) 1 Direction Générale
2 Bureau des
entrées
3 Centre de
gestion administrative (Service du personnel, Services financiers, Trésorerie)
4 Services
administratifs divers 5 Services économiques
5bis Cuisine 6 Chapelle - Standard
7 Communauté
des Sœurs 8 Pavillon Bruillard-Balbâtre -
Service d'Ophtalmologie A
9 Pavillon Collinet de la Salle :
— Service de
Chirurgie E — Service de Cardiologie B
10 Pavillon Roger-de-Videlange :
— Service de
Chirurgie B — Service de Médecine H
l0bis
Annexe du Service de Chirurgie B
11 Pavillon Krug :
— Service d'O.R.L. — Service de Chirurgie Maxillo-Faciale
llbis Service d'O.R.L.
12 Service
d'Electroradiologie 13 Pharmacie
13bis Extension
de la Pharmacie 14
Laboratoires
15 Centre
Régional de Transfusion Sanguine 16
Pavillon des Urgences
17 Dialyse 18 Pavillon Haushalter -
Consultation de P.M.I.
19 Hélistation 20 Ecole d'infirmières
21 Ecole
d'aides-soignantes 22
Service de Réadaptation
23 Funérarium
et Laboratoire d'Anatomie pathologique
24 Laboratoire
de Pharmacologie Clinique 25-26 Bâtiments libérés par les services d'enfants
27 Construction du futur Centre d'admission et
de tri des urgences