` sommaire

 

EXTRAITS DU LIVRE de Mme Sicard-Lenattier

 

concernant BERNHEIM et surtout HAUSHALTER

 

 

Hippolyte Bernheim, médecin

 

Hippolyte Bernheim (1837-1919) naquit à Mulhouse et fit ses études à Strasbourg, dont il rappela le patriotisme français dans ses souvenirs. Elève de célèbres professeurs comme Sedillot et Koeberle, il passa l’agrégation à Paris après son internat et partit travailler à Berlin dans le milieu médical. Installé ensuite à Strasbourg, il vécut l'année terrible en soignant les blessés à Wissembourg et Frœschwiller. Après la capitulation, il ne retrouva pas sa maison à Strasbourg, détruite par les bombardements durant le siège.

Il fut nommé à Nancy en tant que professeur de clinique médicale en 1878. Son œuvre fut considérable avec de nombreux travaux, d'abord orientés sur la cardiologie, puis sur l'hystérie et l'hypnotisme. En cardiologie, ses recherches aboutirent à des découvertes universellement connues sous le nom de syndrome de Bernheim. Mais sa célébrité est surtout due à ses travaux dans le domaine de l'hystérie, où sa théorie basée sur de nombreuses et subtiles observations l'opposa au maître de la neurologie française, le professeur Charcot. Il rencontra incidemment en 1883 le docteur Liébault, médecin de quartier à Nancy, dans le faubourg Saint-Pierre. Ce dernier obtenait des guérisons spectaculaires par le sommeil provoqué. De leur collaboration, naquit l'élaboration de deux ouvrages où Bernheim consigna ses réflexions ; le premier en 1886 : De la suggestion et de ses applications à la thérapeutique ; le second en 1890 : Hypnotisme, suggestion et psychothérapie. On opposa longtemps l'école de la Salpêtrière de Charcot à l'école de Nancy de Bernheim, dont finalement il fallut admettre qu'il avait raison dans ses conclusions.

Sa renommée attira le jeune Sigmund Freud à Nancy, où il suivit les expériences du maître. Dans ses mémoires, il nota : « Je partis l'été de 1889 pour Nancy, où je passai plusieurs semaines. Je fus témoin des étonnantes expériences de Bernheim sur ses malades d'hôpital et c'est là que je reçus les plus fortes impressions relatives à la possibilité de puissants processus psychiques demeurés cependant cachés à la conscience des hommes. J'eus avec lui beaucoup d'entretiens intéressants et j'entrepris de traduire en allemand ses deux ouvrages sur la suggestion et ses effets thérapeutiques. »

Hippolyte Bernheim avait contribué largement au rayonnement de la faculté de médecine de Nancy. Il prit sa retraite en 1910 et mourut à Paris en 1919.

 

Paul Haushalter, un humaniste

 

Les professeurs qui installèrent la faculté de médecine à Nancy, avec l'aide des médecins qui y animaient antérieurement l'école de médecine, furent en fait des pionniers dans chacune des multiples disciplines mises en place. Il est assez remarquable que, parmi la jeune génération qui prit la relève, se trouve un certain nombre d'enfants de l'immigration qui suivirent l'enseignement de leurs aînés et assurèrent leur succession dans nombre de spécialités. Les événements qu'ils avaient vécus les uns et les autres les avaient unis et avaient développé en eux la notion de l'intérêt général et le désir de travailler intensément à une œuvre collective. Ils voulaient moins exercer un métier que répondre à une vocation au service de la science et des malades. La relève fut harmonieusement assurée, et la qualité maintenue à un haut degré de compétence. Paul Haushalter fut un de ces héritiers.

Sierck était une petite ville paisible, au nord de Thionville, à la limite de trois frontières - Luxembourg, Allemagne, France -, joliment posée le long de la Moselle et dominée par les ruines de son vieux château, témoin de l'histoire du lieu depuis le XI° siècle. Philippe Georges Haushalter, né en 1825, fils d'un pasteur protestant était devenu médecin après des études à Strasbourg et au Val-de-Grâce. Il exerça à Sierck et dans les environs une profession qui ressemblait plutôt à un sacerdoce, se déplaçant à pied ou à cheval de jour et de nuit si un appel se faisait pressant. De son mariage avec Léonie Renault, née en 1836 à Sierck, naquit le petit Paul, le 6 juillet 1860. Cet unique enfant faisait naturellement le bonheur de ses parents et fut entouré des soins les plus attentifs.

La guerre de 1870 et ses conséquences ébranlèrent la vie des habitants de la petite cité aux confins de la France mais, pour le docteur Haushalter, il n'était pas question de partir. Il avait trop d'attaches familiales et amicales, il était trop lié à ses malades dont il était bien souvent le confident, pour envisager un départ. Il supporterait l'irréparable. Mais l'avenir de son fils, il ne l'envisageait que dans le cadre français. Le moment venu, il faudrait prendre une décision. Paul commença ses études secondaires à Sierck, mais quand il atteignit l'âge de quinze ans l'heure du choix était arrivée. Le 21 octobre 1875, Paul obtint un Entlossungschein (« certificat de libération ») par lequel il était relevé de sa nationalité d'Alsacien-Lorrain, avec obligation de résider hors du territoire du Reichsland.

Aussitôt muni de ce viatique, il fut accompagné au collège de la Malgrange à Nancy, où il entra en classe de seconde en qualité d'interne. Ce fut sa première épreuve : une séparation difficile alors qu'il fallait passer plusieurs mois sans retour à la maison ; retours d'ailleurs brefs et nécessairement déclarés aux autorités en raison de son option qui faisait de lui un étranger dans sa région natale. Paul supporta l'internat, la discipline, la vie rythmée par le travail ; l'étude satisfaisait ses curiosités. Il était heureux, et prier tous les matins avant le début des cours pour le retour de l'Alsace-Lorraine à la France était un encouragement à la patience. Rentré pour les vacances d'été à Sierck, il eut le grand chagrin de perdre son père, décédé le 14 juillet 1876 à l'âge de cinquante et un ans. Il fut bouleversé par l'hommage qui lui fut rendu lors de son enterrement. Son père laissait un souvenir vénéré dans le cœur des habitants, qui avaient tous pu apprécier son travail et son humanité. Sans aucun doute, son exemple inspira sa vocation : il serait lui aussi médecin.

 

Un pionnier de la pédiatrie

 

Paul Haushalter était doué ; il possédait facilités et capacité de travail qui le menèrent à des études de médecine brillamment réussies. C'est seulement à vingt et un ans, alors qu'il était étudiant en médecine qu'il put être réintégré dans la qualité de Français,  le 24 décembre 1881. En 1882, il fut nommé externe des hôpitaux, interne et aide de clinique en 1884. C'est seulement à cette date que sa mère, alors âgée de quarante-huit ans, le rejoignit à Nancy et s'installa avec lui, rue de Rigny, dans un nouveau quartier résidentiel créé au-delà de la voie de chemin de fer qui marquait pratiquement les limites ouest de la ville avant 1870. Après neuf années de vie d'étudiant studieux et solitaire, Paul retrouvait la chaleur constante d'un foyer animé par l'amour maternel. Il pouvait poursuivre son ascension dans de bonnes conditions et cumuler les succès. Deux fois lauréat de la faculté, en 1881 et 1886, il obtint, en plus, le prix de l'internat et le prix de thèse en 1886. A cette date, il devint docteur en médecine et l’année suivante chef de clinique, au service de médecine du professeur Paul Spillmann. Il accéda à l’agrégation de médecine en 1892, à trente-deux ans. A la fin de cette année, il se maria avec une jeune Nancéienne, Marguerite Blondin, et s'installa alors rue de la Ravinelle, derrière la faculté de droit, où il demeura toute sa vie. Quatre enfants allaient naître, qui firent la joie de leurs parents.

 

 

Tout en achevant sa formation clinique auprès de ses maîtres d'internat et de clinicat, il s'intéressa aux travaux de laboratoire. Il fut chargé du laboratoire de bactériologie des cliniques de 1887 à 1892 et de l'enseignement d'anatomie pathologique en 1892-1893. Cette solide formation lui permit de mener de pair, dans ses travaux, les constatations cliniques et les études bactériologiques et anatomiques. Après sa thèse portant sur l'étude du cœur sénile, il se consacra dans un premier temps à la tuberculose et à la syphilis, maladies qui faisaient à l'époque des ravages ; il publia largement sur ces sujets et fut alors désigné par le ministre de l'Instruction publique comme membre de la délégation officielle envoyée au congrès international sur la tuberculose à Berlin en 1899, et la même année à la conférence internationale pour la prophylaxie de la syphilis à Bruxelles.

En 1901, il fut à l'origine de la création de l'Œuvre lorraine des tuberculeux, dont il occupa le poste de secrétaire, le professeur Spillmann celui de président. Parmi les membres se côtoyaient Henri Deglin et Léopold Lallement, Nancéiens largement connus pour leur dévouement à la cause publique, et des Alsaciens-Lorrains aux noms déjà cités, Alphonse Fould (fondateur des Aciéries de Pompey), Jules Norberg (directeur de l'imprimerie Berger-Levrault), Eugène Lederlin (professeur de droit). Le but de l'œuvre était de « vulgariser dans le public les notions scientifiques qui peuvent le mettre à même de lutter contre la propagation de la tuberculose dans les familles et dans la société. Procurer aux malades les traitements en les admettant temporairement dans les établissements spécialisés ».

Parallèlement à ces travaux, il fut chargé de la direction du service de pédiatrie qui venait d'ouvrir au pavillon Virginie-Mauvais, en 1894, et d'un cours complémentaire de maladies des enfants. C'était là une innovation car auparavant, il n'y avait ni service autonome, ni enseignement de pédiatrie. Cette discipline était enseignée, au hasard des circonstances, par des accoucheurs ou des médecins généralistes. La faculté de Nancy fut l'une des premières, après Paris, à reconnaître l'autonomie de la pédiatrie. La renommée de cet enseignement dépassa rapidement le cadre de Nancy et de nombreux étudiants et médecins se pressaient aux leçons cliniques du jeune agrégé.

Non seulement Paul Haushalter s'attacha à soigner les enfants malades, mais il travailla également pour la prévention en donnant une impulsion vigoureuse aux actions des crèches et du bon lait.  C'est Auguste Daum qui créa en 1899 l'Œuvre du bon lait, apportant son soutien à Paul Haushalter qui, dès 1896, avait fait distribuer plus de sept mille flacons aux nécessiteux. Il y intéressa ses amis afin d'obtenir des subsides pour la fabrication de lait stérilisé et la mise en place de mesures en faveur de l'allaitement maternel. Dans les milieux populaires, 90 % des femmes travaillaient, dont 42 % dans  l'industrie. De ce fait, l'allaitement au sein était difficile ; en 1905, seulement 40 % des femmes étaient en mesure de le pratiquer. I1 parut donc indispensable de pouvoir procurer un lait de qualité, condition essentielle de la baisse de mortalité des enfants en bas âge. Nancy était la quatrième ville de France pour la natalité mais, jusqu'au 1896, un enfant sur trois mourait pendant le premier âge !

La fragilité des petits enfants et l'importance de la mortalité des tout-petits avaient de tout temps désolé Paul Haushalter. D'emblée, il avait compris que ce fléau devait être combattu par des mesures préventives ayant pour but l'amélioration de l'hygiène et de la diététique. Reconnaissant ses mérites, la faculté le nomma en 1906 professeur titulaire de clinique médicale infantile. L'accession à la chaire de pédiatrie lui permit de donner toute sa mesure. Ses connaissances encyclopédiques, sa compétence en matière d'anatomie pathologique et de bactériologie, sa puissance de travail, ses dons d'observation, son goût pour la besogne bien faite, sa curiosité scientifique l'ont aidé à édifier une œuvre scientifique considérable qui a embrassé tous les aspects de la pédiatrie. La tâche était d'autant plus passionnante que, dans cette jeune discipline, tout était à découvrir.

I1 s'attacha à obtenir des locaux plus adaptés aux soins des nourrissons. L'entassement et la promiscuité étaient particulièrement néfastes aux bébés qui étaient hospitalisés au milieu des grands enfants, sans possibilité d'isolement des contagieux. La mortalité des hospitalisés atteignait 74 % ; il réussit à la faire baisser à 48 % ! On imagine les difficultés qui durent être surmontées pour faire progresser les applications d'une science toute nouvelle. Ceux qui eurent le privilège de travailler avec Paul Haushalter témoignèrent de ses qualités :

« Il a dispensé, à de nombreuses générations d'étudiants, un enseignement dont la renommée a dépassé le cadre de notre faculté. I1 fut un admirable représentant de l'enseignement clinique français, basé sur la confrontation des constatations tirées de l'examen du malade avec les notions fournies par l'anatomie pathologique et la bactériologie. Ennemi des discours ampoulés, il affectionnait l'enseignement au lit du malade... Le spectacle de cet homme scrutant le visage du nourrisson malade, le tournant au bout de ses longs bras et finissant par formuler un diagnostic péremptoire émerveillait l'assistance... ».

 

Un médecin dans la tourmente de la guerre

 

Pendant la guerre de 1914-1918, sans rien abandonner de ses activités pédiatriques, Paul Haushalter assuma bénévolement deux charges supplémentaires : celle d'un service hospitalier de la Société de secours aux blessés et, surtout, celle de médecin de l'hôpital Villemin qui, à peine achevé, fut affecté aux militaires atteints de maladies contagieuses. Il a rendu compte lui-même, dans la Revue médicale de l'Est du 1er août 1921 de son action pendant la période de guerre :

«  Du mois d'août 1914 au mois de mai 1919, j''eus l'honneur, après entente entre la faculté de médecine et l'administration des Hospices, d'être chargé de la direction médicale de l'hôpital Villemin, dont la construction venait d'être à peine terminée.

Mis dès les premiers jours de la guerre à la disposition des contagieux militaires par l'administration hospitalière, l'hôpital Villemin abrita cette catégorie de malades jusqu'au février 1918, époque où les risques croissants de bombardement obligèrent à ne plus les y admettre. Avec ses deux pavillons distincts, à trois étages, pourvus chacun de nombreuses petites salles et de cabinets séparés ouvrant sur un long couloir, l'hôpital Villemin, clair, aéré, spacieux, se prêtait idéalement à l'organisation d'un service de contagieux et à l'isolement des diverses catégories de malades : la rareté remarquable des cas de contagion intérieure montre combien cet isolement put être facilement réalisé ; à un moment donné, plus de trois cents malades se trouvèrent répartis dans les deux pavillons de l'hôpital.

En décembre 1917, le service des contagieux de l'hôpital civil, peu en sûreté dans son pavillon dépourvu de caves-refuges contre les bombardements, fut à son tour installé dans les sous-sols de l'hôpital Villemin et me fut confié, il y demeura jusqu'au mai 1919.

Les pièces bien distinctes de ce sous-sol, destinées pour l'avenir à des laboratoires, des magasins, etc., se prêtaient d'ailleurs très bien à l'isolement des malades.

En septembre 1918, pendant l'épidémie de grippe qui sévissait durement à cette époque, l'administration des Hospices rouvrit quelques étages de  Villemin, pour y donner asile aux cas de grippe grave ou compliquée de la population civile ; de septembre à novembre 1918, 296 de ces cas furent traités à Villemin. »

Tant adultes qu'enfants, les civils adressés à Villemin,  aux contagieux ou aux grippés, furent plus de 500, de décembre 1917 à mai 1919. Quant aux militaires, l'hôpital traita 775 tuberculeux et 3951 malades contagieux. Paul Haushalter assuma cette lourde charge, tout en portant le souci de ses deux fils aînés mobilisés, Georges et Jean. Son activité inlassable pendant toute la durée de la guerre lui valut l'attribution de la Croix de la Légion d'honneur à titre militaire.

 

Une autorité médicale reconnue

 

Après la guerre, il continua sa carrière hospitalière et son enseignement, se tenant au courant du mouvement pédiatrique de notre pays et de l'étranger. Son œuvre scientifique fut considérable. Il publia 301 titres dont la plupart ont été présentés à la Société de médecine de Nancy et publiés dans la Revue médicale de l’Est et les bulletins de la Société de biologie. Fondée en 1874 par le professeur Frédéric Gross, la Revue médicale de l’Est proposait d 'assurer un refuge à la Gazette médicale des hôpitaux de Strasbourg et d'assurer la publication des procès-verbaux et des mémoires de la Société de Nancy accrue par l'accueil des membres de la Société de médecine de Strasbourg ». Il poursuivait ainsi l'œuvre de ses maîtres. Jusqu'au retour de l'Alsace à la France en 1918, la Société de médecine resta en contact permanent avec le corps médical de Strasbourg, pour un échange d'expériences et une fructueuse collaboration scientifique.

Paul Haushalter effectua plusieurs voyages d'études en Angleterre et en Allemagne ; il lisait régulièrement les principales revues étrangères (ce qui était inhabituel à l'époque). Il relatait ses expériences à ses étudiants, insistant toujours sur la nécessaire prévention par l'amélioration de l'hygiène et de la diététique. De son dernier travail, qui résume la vaste expérience de l'auteur, paru en juillet 1925, intitulé Réflexions à propos des affections digestives du nourrisson et de leur classement, on peut dire que le jugement contemporain le considère, à quelques détails près, comme digne de paraître dans une  revue gériatrique actuelle.

Parmi ses élèves, Albert Fruhinsholz, qui préféra l'étude de la médecine à la participation à l'entreprise de tonnellerie de sa famille, devint un pionnier de l'obstétrique moderne. Devenu professeur d'obstétrique en 1920 et, comme son professeur, obsédé par l'importance de locaux adaptés pour une bonne pratique médicale, il visita toute une série de maternités en Europe et jeta les bases d'un établissement moderne : la maternité inaugurée en 1929 et encore opérationnelle de  nos jours.

Paul Haushalter consacra sa vie à la médecine ; il aimait passionnément son métier mais aussi à travers lui le contact humain avec les malades. Son idéal, entrevu dès l'adolescence, était de soigner et de guérir. Il ne pouvait admettre la fatalité de l'impuissance devant une maladie. Après une observation rigoureuse des faits, ses connaissances scientifiques lui permettaient d'adapter une thérapie qu'il chercha toujours à améliorer par de nouvelles découvertes. De progrès en progrès, il vécut ainsi une véritable aventure embrassant expériences médicales et sociales qu'il ne dissociait jamais. Ses qualités humaines complétaient admirablement la prestance apparemment austère du grand professeur.

Au matin du 2 juin 19:5, la nouvelle de sa mort fut douloureusement ressentie dans les quartiers populaires de Nancy. Il avait succombé à une crise cardiaque dans le train qui le ramenait de Paris où il avait siégé dans un jury d'agrégation. Le doyen Spillmann, qui fut son ami, décrivit dans l'allocution qu'il prononça à son enterrement le spectacle des femmes qui, le journal à la main et les larmes aux yeux, commentaient l’évènement. Une foule immense vint rendre le dernier hommage à ce grand ami des enfants malades.

 

 

Un des dessins et textes de Haushalter à propos de Catherine

 

Pour en savoir plus, dégustez l’ouvrage de Mme Sicard-Lenattier