Autre texte complémentaire : Gynécologie - obstétrique par M. SCHWEITZER
La Maternité Adolphe Pinard de Nancy
PROLOGUE AU CINQUANTENAIRE (
Texte
présenté par la COMMISSION MEDICALE CONSULTATIVE
« En 1906, le vœu si
longtemps émis de voir créer une nouvelle Maternité était enfin entendu. En
1907, la construction en était décidée. Le Professeur A. herrgott en a présenté le premier projet
et les premiers plans. Les bâtiments devaient s'élever sur un terrain acquis
près de l'ancien domaine du grand séminaire. Les travaux commencés en 1914
furent interrompus pendant la durée des hostilités. Repris en 1920, ils furent
terminés en 1928. La nouvelle Maternité est un établissement magnifique faisant
honneur à la Ville, au Département, à l'Université. C'est une des plus belles
maternités d'Europe. L'administration en est départementale. Elle a fait une
très large part à l'enseignement. La clinique d'Obstétrique y est installée
dans des conditions remarquables. »
Il fallut vingt-deux ans
pour voir s'achever l'œuvre décidée par le Préfet bonnet et réalisée grâce au Conseil général de Meurthe-et-Moselle.
Le Professeur fruhinsholz, successeur
de herrgott, en 1920, eut alors le privilège d'en
suivre la construction et l'aménagement, avant d'y transférer la clinique
obstétricale en avril 1929.
vue du
bâtiment
L’une des grandes salles communes
Le premier accouchement,
sur lequel nous reviendrons, eut lieu le 8 avril 1929.
Telle fut la naissance,
longuement attendue, de la Maternité départementale, placée sous
l'invocation d'Adolphe pinard, ce
grand accoucheur-puériculteur parisien dont elle a
mis en action la doctrine résumée dans les principes suivants, rappelés par fruhinsholz :
— Protéger les droits
matériels et moraux de la mère, avant et après l'accouchement ;
— Protéger les droits de
l'enfant né ou à naître ;
— Combattre activement l'abandon
et la séparation, même momentanée, de la mère et de l'enfant ;
— Favoriser l'allaitement
maternel ;
—
Eclairer, éduquer, développer, révéler ou redresser l'instinct maternel ;
— Surveiller médicalement
la grossesse, l'accouchement, l'allaitement ;
— Préserver la fonction
maternelle des tares et des séquelles (déviations utérines, endométrites,
affections gynécologiques acquises à l'occasion de la parturition) curables ;
— Lutter contre la
stérilité absolue ou relative.
I1 est particulièrement intéressant
de signaler aujourd'hui, après un demi-siècle de fonctionnement, que la
doctrine n'a pas changé.
Les profondes
transformations intrinsèques, qui sont la rançon du progrès explosif des moyens
d'action et des techniques, tant en Gynécologie-Obstétrique
qu'en Néonatologie, ont abouti à l'individualisation de services importants, se
complétant les uns, les autres, dans une même unité de lieu et même de
personnel, ainsi que cela fut voulu dès l'origine de la Maternité ; fruhinsholz la résumait ainsi :
« Il en résulte un
groupement de services hospitaliers homogène, très favorable à l'enseignement
des étudiants et des sages-femmes. Ceux-ci trouvent rassemblés, dans une môme
enceinte, les matériaux cliniques capables de leur faciliter l'étude de la
puériculture à tous ses stades... La complexité de la Maternité A-Pinard ne nuit pas à son unité. Elle n'offre rien qui
n'existe ailleurs à l'état sporadique. Sa principale originalité est de concentrer,
en un bloc et sous une direction unique, ce qui est généralement morcelé et
réparti en plusieurs services indépendants. »
En cette fin de 1978, celle
synthèse nous apparaît comme une exacte prémonition.
A l'opposé des grandes
disciplines qui se morcellent en fragments séparés géographiquement et
matériellement, la Maternité Pinard a maintenu ce Groupement de services
hospitaliers homogène, à finalité identique. L'important développement de
chacun de ses services ne permettait plus une direction unique, mais
leur étroite articulation fonctionnelle garantit celle unité d'action au
service d'une mission commune, et qui n'a pas varié depuis 50 ans :
Favoriser
médicalement et socialement l'accomplissement de la fonction de reproduction,
et en assurer l'enseignement aux médecins et aux sages-femmes.
LA MERE ET L'ENFANT
Avant d'évoquer l'évolution
administrative et hospitalière de la Maternité, il est utile de démontrer que,
si la mission fondamentale n'a pas varié au cours des décennies, les moyens de
dépistage, de surveillance, de traitement, ont considérablement progressé.
« Mobilis
in mobile » pourrait être la devise de cet Art moderne des accouchements, toujours respectueux des lois physiologiques régissant une
fonction naturelle au service de l'espèce, mais enrichissant inlassablement sa
méthodologie des moyens d'action les plus récents et les plus efficaces.
Voici deux histoires
cliniques, plus éloquentes par elles-mêmes que d'arides exposés techniques :
Le premier accouchement
enregistré à la Maternité départementale A.-Pinard
fut celui de Mme For... Elise, secondipare de 30 ans.
Elle entre à la Maternité
le 8 avril 1929 à 15 heures et, par les soins de la sage-femme en chef, Mlle François, elle met au monde, à 19
heures, une petite Marie-Lucienne de 3950 grammes qui
crie aussitôt ; la délivrance est rapide, l'allaitement au sein très
satisfaisant ; mère et enfant quittent la Maternité le 20 avril.
Voici une première
naissance bien banale, pour un établissement aussi imposant !
Et pourtant, 49 ans après,
Mme Pas..., petite-fille de notre première accouchée, au terme prévu également
début avril, est suivie à la Maternité pour une grossesse à risque, due à
l'existence d'un diabète sévère. La glycémie est équilibrée par pancréas
artificiel ; une césarienne, pratiquée le 2 mars 1978, met au monde une fille
de 2700 grammes, immédiatement placée en réanimation néonatale pour détresse
respiratoire et complications pulmonaires secondaires. Les soins intensifs
permettent une amélioration au bout de quelques jours et l'enfant est rendu à
sa famille le 26 mars, en bon état, et pesant 2620 grammes.
Mme
For..., décédée en 1975, eut, en 50 ans, vingt-cinq descendants : cinq enfants
et vingt petits-enfants ; certains de ceux-ci curent un poids de naissance très
élevé ; une diathèse métabolique familiale est probable et mériterait une élude
approfondie ; retenons seulement cette coïncidence illustrant l'évolution des
possibilités thérapeutiques et l'énorme intérêt que présente ce Groupement
de services hospitaliers homogène inspiré par les vues prospectives du
Professeur fruhinsholz il y a 50
ans.
Un autre accouchement,
mémorable et tout récent, confirme la vocation de la Maternité en qualité de «
Centre régional de grossesses et accouchements à haut risque ».
Mme Bru... Claude, âgée de
31 ans et infertile, est adressée à la Maternité, courant avril 1978, par son
médecin traitant, gynécologue à Metz, avec le diagnostic de grossesse multiple
compliquée d'œdèmes. Le résultat du traitement hormonal de la stérilité
entrepris en novembre a dépassé toutes les espérances puisque les examens échotomographiques révèlent une grossesse quintuple ; le
terme est estimé au 20 août. Mais les menaces d'accouchement prématuré devenant
incontrôlables, une césarienne segmentaire transversale doit
être pratiquée le 9 juin 1978, à un peu plus de six mois et demi de grossesse.
L'équipe néonatale présente
a pris toutes dispositions pour assurer immédiatement la réanimation
respiratoire des cinq prématurés qui sont, par ordre de naissance : Anne (1250 g), Maud (1450 g), Luc (1840 g), Gilles (1230
g), Marc (1270 g). Un tel afflux de prématurissimes, nécessitant réanimation respiratoire et
alimentation intraveineuse totale, démontre aisément l'avantage que procure
l'implantation, dans la Maternité même, d'un très important service de Médecine
et Réanimation néonatales ; le regroupement des pathologies obstétricale et
néonatale, la soudure d'une équipe obstétrico-pédiatrique
homogène, sont les facteurs certains de la survie de ces cinq enfants, rendus
en bonne santé à leurs parents après des séjours ayant varié de 1 à 3 mois.
Il semble bien s'agir du
premier cas, en France, de quintuplés ayant tous survécu au-delà des premiers
mois.
Ces observations
exemplaires résument la profonde évolution des structures médicales à
l'intérieur de la Maternité. Le visiteur non averti arrêtera souvent son regard
sur des locaux d'hospitalisation qui ont. certes, pris de l'âge ; il risque
d'ignorer les grandes transformations techniques, l'étroite collaboration
permanente entre les équipes spécialisées (biologistes, gynécologues-accoucheurs,
pédiatres, radiologues, anesthésistes-réanimateurs)
l'aide permanente et précieuse des Laboratoires des Facultés, des Services
spécialisés du CHU, du Centre de Transfusion sanguine, de l'Office d'Hygiène
sociale de Meurthe-et-Moselle.
L'évolution
interne s'est particulièrement accélérée depuis une douzaine d'années,
parallèlement à la progression des connaissances et au perfectionnement des
techniques médicales.
Afin de
remplir sa mission conformément à la doctrine proposée par pinard et fruhinsholz, la Maternité n'a jamais cessé d'ajuster ses
activités et ses moyens aux impératifs de la médecine moderne. Elle s'est
adaptée aux exigences de la formation d'un nombre très augmenté de médecins, de
spécialistes, de sages-femmes, tous destinés à doter, en premier lieu, la
région lorraine de Services de Gynécologie - Obstétrique - Néonatologie de
grande efficacité.
L'EVOLUTION
Le statut administratif a
évolué. D'abord départementale, devenue Etablissement public autonome, en 1962,
Centre hospitalier spécialisé, en 1975, la Maternité régionale A.-Pinard est associée au Centre hospitalier et
universitaire de Nancy.
Depuis cinquante ans, elle
n'a jamais cessé d'accroître son importance et sa notoriété, à la fois comme
hôpital universitaire nancéien, et comme Centre régional dont l'influence
dépasse largement les limites administratives de la Lorraine.
Le développement de
nouvelles structures médicales, et des personnels correspondants, s'est
accéléré depuis une douzaine d'années. I1 a permis de diversifier
l'enseignement et lu recherche et de réaliser des progrès sensibles en matière
de dépistage, de surveillance, de traitement, tant chez la femme non enceinte
que chez la mère et son enfant.
Administrativement,
l'effectif actuel du personnel hospitalier est de 456 agents, pour les services
actifs, plus une soixantaine pour les sections annexes. I1 est particulièrement
significatif de comparer les effectifs du Corps médical (médecins et sages-femmes)
à un demi-siècle de distance :
En 1930, la Clinique
obstétricale de la Faculté comprenait le professeur titulaire de la chaire, 1
agrégé, 1 assistant, 1 chef de clinique. 1 interne. 15 sages-femmes.
En 1978, la Maternité
compte huit services, dont, cinq de C.H.U., et trois
de 2e catégorie. Toutes disciplines réunies, le Corps médical
comprend :
— 6 professeurs, dont 4
titulaires de chaire.
— 3 médecins, chefs de
service «plein temps»,
— 1 médecin adjoint « plein
temps »,
— 1 pharmacien,
— 6 chefs de clinique et
assistants,
— 11 internes en Médecine,
— 2 internes en Pharmacie,
— 40 attachés, médecins et
pharmaciens,
—
62 sages-femmes (dont 1 sage-femme-chef directrice
de l'Ecole et 4 surveillantes-chef).
Avant d'analyser l'activité
progressive des Services, il est intéressant d'évoquer les raisons de cette
profonde évolution. Elles consistent en une prise de conscience prospective des
quatre grands problèmes qui se présentèrent successivement, conduisant à
trouver, pour chacun d'eux, une solution aussi efficace que rapide.
Le premier problème allait
se présenter dès 1949.
Les progrès réalisés en
biologie sexuelle justifiaient l'implantation d'un laboratoire orienté vers
l'analyse des hormones sexuelles, la cytologie vaginale, l'exploration statique
et dynamique des stérilités et dysendocrinies féminines et masculines.
Créé en 1951, ce
laboratoire a donné une inflexion scientifique certaine à l'art traditionnel
des accouchements.
Le second problème
préoccupant concernait la sécurité du nouveau-né malade et du prématuré. Le
Centre de prématurés avait été réaménagé, dès 1961, dans des locaux convenables
et bénéficiait d'une banque de lait colostral alimentée
par la Maternité elle-même.
Mais on voyait
s'individualiser graduellement une nouvelle discipline, commune à l'Obstétrique
et à la Pédiatrie, et qui devint la Néonatologie. Celle évolution allait
conduire ultérieurement à la création, dans la Maternité, d'un Service de
médecine et réanimation néonatales, implantation qui évitait les risques
liés au transport à distance des prématurés et nouveau-nés malades, tout en
bénéficiant du développement parallèle des techniques obstétricales de pointe,
au profit du fœtus.
Outre la sécurité immédiate
des nouveau-nés, ce Service offrait la possibilité d'engager une action de
prévention grâce, en particulier, au dépistage précoce des affections
congénitales et héréditaires. Cette orientation fut facilitée par le
développement parallèle de la section de Radiologie néonatale et du Laboratoire
de Biochimie.
C'est en 1966 que se posa
la question de l'avenir de la gynécologie hospitalo-universitaire à Nancy.
La disparition pure et
simple de la Clinique gynécologique, installée à l'Hôpital Marin, survenait
malencontreusement au moment où cette discipline voyait s'élargir son champ
d'action, en particulier vers le domaine nouveau de la gynécologie sociale.
Le
consensus général étant, comme partout en France, en faveur d'une réunion de la
Gynécologie et de l'Obstétrique, un arrêté ministériel créait un Service de
Gynécologie à la Maternité en novembre 1966.
La construction d'un
pavillon pour les consultations de gynécologie a permis d'intégrer facilement
à celles-ci le Centre de Planification et d'Education familiale ouvert à la
Maternité en mars 1975.
Le quatrième problème, aux
incidences matérielles les plus conséquentes, allait se poser à la Maternité
dès 1972.
La mise en œuvre d'un
programme national, visant à l'amélioration des conditions de l'accouchement
et à la réduction de la mortalité périnatale, allait conduire vers une
organisation rationnelle de Centres de grossesses et d'accouchements à risque
élevé.
La Maternité Pinard
bénéficiait d'une notoriété régionale croissante, renforcée par l'installation
du Service de réanimation néonatale, dans ses murs, ainsi que par le
développement de techniques de pointe dans les nouveaux services
complémentaires : anesthésie-réanimation ; echotomographie-radiologie ; laboratoire de chimie orienté
vers l'analyse des paramètres biologiques chez le fœtus et le nouveau-né. Tous
ces facteurs ont permis d'obtenir la construction d'un bâtiment nouveau de 48
lits, doté des installations techniques les plus modernes, et dont la mise en
service est prévue au début de 1979..., pour la commémoration du
cinquantenaire.
I1 convient de rendre un
juste hommage à l'Administration de la Maternité, car elle a toujours accepté
de réaliser, dans les meilleures conditions, les améliorations et extensions
qui lui furent proposées.
Grâce
aux vues prospectives des uns, à l'énergie créatrice des autres, la Maternité Adolphe-Pinard dresse aujourd'hui un éventail d'activités
corrélatives lui conférant la signification d'un Institut régional de la
Reproduction humaine, avec une image de marque qui devra toujours rester
celle de la mère et de son enfant.
L'AVENIR
Ainsi s'achève cette
analyse des structures médicales permettant à la Maternité de remplir ses
missions avec efficacité et humanité.
La naissance est
habituellement une source de joie et un gage de confiance en l'avenir.
La Maternité régionale Adolphe-Pinard a su évoluer à temps, s'adapter au progrès,
perfectionner ses moyens de protection et de sauvetage de la Vie, au moment
même où celle-ci est la plus fragile et la plus secrète.
En publiant ce «
Prologue au Cinquantenaire », la Commission médicale consultative a voulu
faire la synthèse de l'activité et de l'évolution des idées au sein de
l'établissement.
Se penchant vers le passé,
faisant le point des réalisations présentes, elle tient à rendre d'abord
hommage aux personnels administratifs, médicaux, techniques, qui ont, en 50
ans, fait de cette Maternité Pinard le plus grand établissement français de
cette nature.
Cette qualité tient à son
originalité de comporter, dans l'unité de lieu, tous les Services ayant un même
but : assurer l'efficacité des soins et garantir la sécurité pour tout ce qui
se rapporte à la fonction de reproduction.
Il ne faut pas oublier que
l'efficacité, la disponibilité permanente, la sécurité pour la mère et
l'enfant, exigent des investissements très lourds.
Certes, la parfaite
complémentarité des Services, l'appui logistique émanant des autres Services
hospitalo-universitaires, permettent de résoudre tous les problèmes médicaux,
tout en remplissant la mission éducative de former des sages-femmes et des
spécialistes pour l'ensemble de la région.
Certes, la concentration
des moyens, et les indices élevés d'activité représentés dans les graphiques
joints, permettent une formation de base très complète et facilitent
l'orientation préférentielle ultérieure des praticiens vers l'un des multiples
volets de la gynécologie-obstétrique-néonatologie.
Il ne
faut cependant pas oublier que la triple mission : soins, enseignement,
recherche, nécessite la confiance et la constante collaboration des
accoucheurs, pédiatres, sages-femmes, responsables de la sécurité dans les
nombreuses maternités dispersées en Lorraine.
— A Nancy même, cette
collaboration est aisée. La clinique ouverte permet aux accoucheurs de la
ville, généralement restés « Attachés de la Maternité » après y avoir
exercé temporairement des fonctions médicales, d'hospitaliser et de traiter
leurs patientes en bénéficiant du concours de tous les Services.
Qu'ils soient remerciés de
leur confiance et de leur soutien.
— A travers les quatre
départements lorrains, mais aussi dans les régions limitrophes, la Maternité
Pinard bénéficie d'une audience très grande.
Son organisation intérieure
pluridisciplinaire constitue un modèle appréciable, en particulier par son
étroite articulation obstétrico-pédiatrique.
Le 25 novembre 1970, était
créée à Nancy, à la Maternité, l'Association obstétrico-pédiatrique
de Médecine périnatale, la première en
France.
Des réunions semestrielles
itinérantes permettent aux accoucheurs, pédiatres, sages-femmes, d'aborder en
commun les problèmes complexes de la Périnatalité.
La Commission médicale
consultative voudrait envisager l'avenir dans l'optique d'une politique de
convergence définissant les modalités d'articulation entre la Maternité de
Nancy et les autres Maternités publiques ou privées de la Région. Elle tient à
cœur d'accroître la notoriété et la représentativité de cette Maternité Pinard,
parce que celle-ci est au service de toutes les autres, et parce qu'elle reste
fidèle à sa mission fondamentale :
« Mener la grossesse à
terme,
Procéder
à l'accouchement sans danger pour la mère Et avec le minimum de traumatisme
pour l'enfant, Tel doit être l'idéal de l'accoucheur. »