Le centre Paul Spilmann de Lay-Saint-Christophe
Le Centre de Lay-St-Christophe par F. PAGEOT
Le Centre Spillmann déménage
à Saint-Julien – 2006
CHR Informations – 2006
Les services du Centre Paul Spillmann quitteront très prochainement
Lay-Saint-Christophe et investiront leurs nouveaux
locaux au mois de mars. La nouvelle implantation des services se fera dans le «
bâtiment de l’Horloge », sur le site de l’hôpital Saint-Julien.
Actuellement, le Centre Paul Spillmann peut
accueillir jusqu’à 54 patients à Lay-Saint-Christophe
où deux services travaillent sur deux axes principaux.
En premier lieu, la mission du
service soins de suite à orientation gériatrique et réadaptation concerne
principalement la prise en charge de la dépendance des personnes âgées. Egalement,
en collaboration avec le Centre Mémoire du CHU, les équipes participent à
l’évaluation diagnostique et thérapeutique des syndromes démentiels, notamment
de la maladie d’Alzheimer.
Ces missions s’exercent au sein
de la filière de soins gériatriques (Service de court séjour, Hôpital de jour,
Unités de Soins de Longue Durée) et en collaboration avec les services du CHU,
notamment le service des Urgences.
La seconde activité est celle des
soins palliatifs. Profitant du changement, les lits consacrés à la prise en
charge palliative seront rassemblés au sein d’une véritable Unité de Soins
Palliatifs de 15 lits. Amélioration notoire, les familles disposeront d’un
appartement leur permettant de rester auprès de leurs proches pendant
l’hospitalisation. Cette nouvelle unité bénéficiera de la proximité immédiate
de l’Equipe Mobile de Soins Palliatifs, également basée à l’Hôpital
Saint-Julien.
Une fois le déménagement effectué, les équipes poursuivront leurs activités et
proposeront de venir les rencontrer au cours d’une journée « portes ouvertes ».
Rendez-vous est pris pour cet été.
Le projet architectural et
l’agencement intérieur ont été élaborés en partenariat avec les équipes
soignantes du Centre Spillmann afin que
restructuration et changements soient aussi synonymes d’amélioration du cadre
et des conditions de travail.
Ainsi les conditions d’accueil
tant sur le plan hôtelier que médical vont se trouver grandement améliorées.
Par exemple, chaque patient sera accueilli dans une chambre individuelle.
De plus, cette situation à proximité immédiate du centre ville et l’accès aisé à l’établissement par les transports en commun faciliteront les visites des familles auprès des patients.
Historique du Centre
CHR Informations – 1975
C'est en octobre 1900, que commencèrent, sous la
direction des architectes nancéiens Genay et Weissemburger, les travaux. L'emplacement choisi était
situé à 7 km de Nancy, sur le territoire de ce qui
était alors la commune de Lay-Saint-Christophe.
L'initiative de cette opération était due à un Professeur de la Faculté de
Médecine de Nancy, Paul Spillmann, qui, pour trouver
les ressources nécessaires au financement de son projet, avait fondé une
association à buts philanthropiques : l' Œuvre
Lorraine d'Assistance aux Tuberculeux.
L'édification d'un sanatorium s'explique par le
contexte de l'époque. A la fin du XIXe
siècle, la tuberculose était encore une maladie redoutable. Malgré la
découverte du bacille par Koch en 1882, la médecine restait désarmée. A défaut
de médicaments efficaces, tels les antibiotiques, qui ne firent leur apparition
que plusieurs dizaines d'années plus tard, les médecins conseillaient à leurs
malades, le repos, le grand air et le soleil. C'est pour cette raison que le
début de notre siècle vit se construire de nombreux établissements à
l'extérieur des villes, de préférence sur des hauteurs afin de jouir d'une
parfaite exposition et de fuir l'humidité.
Les mêmes préoccupations présidèrent à la
construction du Sanatorium de Lay-Saint-Christophe.
Bâti en pleine nature, sur une colline de 250 m d'altitude, il domine la vallée
de la Meurthe, ses brouillards malsains et ses fumées industrielles. Dans un
cadre boisé et verdoyant, il ouvre ses larges baies et offre ses balcons-terrasses aux rayons bienfaisants du soleil.
Il accueillit ses premiers malades à partir de 1902.
Le don d'une bienfaitrice, Madame Finance, permit peu après de l'agrandir et
de porter à 50 le nombre de ses lits. A la mort de son fondateur, en 1914, il
reçut le nom de Sanatorium Paul Spillmann.
La guerre de 1914-1918 vint interrompre son activité
normale. Occupé durant les hostilités, il subit de nombreux dégâts. Au
lendemain du grand conflit mondial, à la nécessité d’entreprendre des travaux
de restauration, vinrent s'ajouter des difficultés financières pour l'Oeuvre
Lorraine qui le gérait jusqu'alors. Le fils du fondateur, Louis Spillmann, doyen de la Faculté de Médecine, proposa alors
de céder gratuitement l'Etablissement à la Commission Administrative des
Hospices de Nancy.
Celle-ci décida de remettre en état le Sanatorium et
de porter sa capacité à 130 lits, ce qu'elle parvint à faire grâce à des
subventions du Département et de l'Etat.
Le 15 janvier 1924, les travaux enfin terminés, le
Sanatorium put ouvrir ses portes et reprendre ses
activités, qui se poursuivirent même durant les années difficiles de la seconde
guerre mondiale.
En 1948, un décret modifia le fonctionnement des
sanatoriums.
Et bien que toujours propriété des Hospices, le Sanatorium
de Lay-Saint-Christophe reçut une certaine autonomie
après 1952. Il fut confié à un Médecin-Directeur,
nommé par le Ministère et assisté d'un Econome, tandis qu'une commission de
surveillance de dix membres était instituée pour se substituer à la Commission
Administrative.
Reconverti en Centre Médical, l'ex-Sanatorium est
maintenant à nouveau intégré dans la gestion du Centre Hospitalier Régional de
Nancy, et de ce fait géré administrativement comme un établissement annexe.
Dans le passé, il existait trois services dans cet
Etablissement :
- un service de pneumo-phtisiologie
- un service d'insuffisants respiratoires
- un service d'affections à évolution prolongée.
Une restructuration interne aboutira prochainement à
une répartition des lits en deux services de 70 lits chacun :
- un service de pneumo-phtisiologie sous la direction
de Madame le Docteur Boulangé
- un service hospitalo-universitaire de médecine
générale à orientation thoracique.
Actuellement, une soixantaine d'agents assurent le
fonctionnement de l'Etablissement.
Pour conclure, il convient de
signaler que le Centre Médical est entouré d'un important verger (65 pommiers,
30 poiriers, 15 cerisiers, 20 mirabelliers, 30 pruniers, 12 noyers et 6
abricotiers) dont les fruits sont très appréciés par les malades hébergés. De
plus, à l'image des établissements hospitaliers d'autrefois, le Centre Médical
possède une porcherie d'une trentaine d'animaux. Chaque année y naissent une cinquantaine de porcelets. Quant à l'étable de
la ferme, elle abrite depuis peu trois poneys, appartenant à l'Amicale du
Personnel, et destinés à faire la joie des enfants des Agents Hospitaliers accueillis
au Centre de Loisirs.
Le Sanatorium Paul Spillmann
M. GAUGUERY - Ed. Vagner - Nancy – 1957 (Extrait)
La création du Sanatorium Paul-Spillmann remonte à l'année 1900. Cet établissement est situé à 7 kilomètres de Nancy,
sur la Commune de Lay-Saint-Christophe, à flanc de
coteau, à 250 mètres d'altitude. Il domine par conséquent les brouillards de la
Meurthe.
Cette création fut effectuée sur l'initiative du
Docteur Paul Spillmann, Professeur de Clinique
médicale à la Faculté de Médecine de Nancy.
Pour sa réalisation, le Professeur Paul Spillmann groupa autour de lui, en un Comité (1), des
collaborateurs de toute valeur qu'il trouva dans la personne d'un certain
nombre de Philanthropes avec lesquels il fonda l'Œuvre
Lorraine d'Assistance aux Tuberculeux.
Cet actif Comité ayant trouvé les ressources nécessaires
à l'édification de l'Etablissement, les travaux, sous la direction des
Architectes nancéiens Genay et Weissemburger, étaient commencés en octobre 1900 et étaient terminés en juillet 1902. C'est à
cette dernière date que l'Etablissement fut ouvert par le Comité, avec la
collaboration de Sœur Eugène Picard, Supérieure des Sœurs de l'Hôpital Civil de
Nancy, et celle de Sœur Julie Lagabe, première
Supérieure des Sœurs nommées au Sanatorium.
Quelques années plus tard, l'Etablissement fut
agrandi par l'adjonction d'une construction nouvelle, facilitée par un don
d'une généreuse bienfaitrice, Mme Finance.
Doté d'un service d'hommes et d'un service de femmes,
l'Etablissement pouvait alors recevoir en totalité 50 malades.
Durant la période de 1902 à 1914, cet Etablissement rendit
de nombreux et très précieux services.
Pendant la guerre de 1914-1918, le Sanatorium fut
occupé, pendant toute la durée des hostilités, par des formations d'Armées,
puis par de la troupe qui l'évacua définitivement en 1918. Mais d'importants
travaux de réparations s'imposaient.
D'autre part, les conditions de fonctionnement d'un
petit Etablissement de ce genre étant devenues tellement complexes et
difficiles, par suite du bouleversement économique et financier du Pays, l'Œuvre Lorraine décida, en fin d'année 1919, de renoncer à
la direction et à la gestion de son Sanatorium. Dans un geste libéral et
désintéressé, auquel on a le devoir de rendre toujours hommage, elle offrait à la Commission administrative des Hospices Civils de Nancy, sur la proposition
du Professeur Louis Spillmann, fils du Fondateur,
Président de l'Œuvre et Doyen de la Faculté de
Médecine de Nancy, de lui remettre généreusement l'Etablissement en toute
propriété pour continuer l'action de l'Œuvre Lorraine. La Commission administrative des Hospices acceptait cette offre, mais
les formalités de liquidation de l'Œuvre Lorraine ne
devaient permettre la régularisation de l'acceptation définitive qu'en mai
1922.
Devenue propriétaire, la
Commission administrative décida de remettre l'Etablissement en état et de
l'agrandir de façon à porter sa capacité d'hospitalisation de 50 à 130 lits.
Avec le concours financier du Département de Meurthe-et-Moselle
et celui de l'Etat, les travaux furent sans retard commencés et, le 15 janvier
1924, le Sanatorium Paul-Spillmann, restauré et
agrandi, était réouvert dans le cadre des Hospices
Civils de Nancy, en permettant de satisfaire aux obligations créées par la loi
du 9 septembre 1919 sur les Sanatoria.
Après avoir été le précurseur de l'Hôpital-Sanatorium Villemin, il venait compléter la
réalisation du but que s'était proposé la Commission administrative des
Hospices Civils de Nancy, en créant le dernier de ces deux Etablissements, «
concourir le plus efficacement possible à la lutte antituberculeuse ».
Pendant la guerre de 1939-1945, le fonctionnement du
Sanatorium fut souvent pénible, mais il continua néanmoins dans sa destination
normale et sous l'autorité permanente de la Commission administrative des
Hospices Civils de Nancy.
Le Sanatorium est doté de vastes jardins d'agrément
et de terrains agricoles ou boisés.
Il est doté également d'une petite ferme, située à
mi-côte avant d'arriver à l'Etablissement, avec jardins potagers.
Un projet de nouvel agrandissement du Sanatorium est à l'étude.
Le Service médical de cet Etablissement, confié à sa
réouverture en 1924 à Mme la Doctoresse Bouin, est confié maintenant à un Médecin-Chef nommé par le Ministre de la Santé publique et
pris sur la liste des Médecins de Sanatoria.
Le Service des Cultes est assuré par un Aumônier
catholique, un Aumônier protestant et un Aumônier Israélite.
Le Sanatorium: faisant partie intégrante des Hospices
Civils de Nancy, comme il a été dit, dépend de l'Administration générale des
dits Hospices, et la surveillance des services extérieurs est confiée par la
Commission administrative à la Supérieure des Soeurs de Saint-Charles de cet
Etablissement. La première Sœur Supérieure nommée, en 1924, à la réouverture
du Sanatorium par les Hospices Civils, fut Sœur M-Gertrude
Haas (2).
a) Le droit de
propriété des Hospices Civils sur le Sanatorium reste entier
b) Un Médecin-Directeur, nommé par le Ministère, doublé d'un
Econome, assume la direction et la gestion de l'Etablissement, avec un
personnel laïque
c) Une
Commission de Surveillance a été substituée à la Commission administrative :
cette Commission de Surveillance est composée de dix membres nommés par le Président-né de la Commission administrative des Hospices,
dont trois doivent être obligatoirement des Représentants des Caisses de
Sécurité Sociale.
Paul Spillmann et le
sanatorium de Lay-Saint-Christophe
P. ROBAUX, A. BERNOT et C. BERNOT-CABOCHE - 2003
Il y a 100 ans, le sanatorium de Lay-Saint-Christophe
ouvrait ses portes aux tuberculeux et aux indigents. Telle avait été la volonté
de Paul Spillmann, médecin nancéien, germanophile,
qui avait voulu importer en France les innovations qu'il avait observées chez
nos voisins Allemands, Suisses...
Zurich, puis Berlin
En 1891, Paul Spillmann,
celui qui donnera son nom au sanatorium de Meurthe-et-Moselle, a passé quelques
jours à Zurich, mais c’est à la suite du voyage à Berlin, au mois de juin 1899,
avec son collègue et ami, le Professeur Haushalter,
pour assister au congrès de la tuberculose, et visiter une série de
sanatoriums, qu’ils se sont tous deux mis à l’œuvre, poursuivant un but
essentiellement humanitaire : « être utiles aux tuberculeux pauvres et déshérités
des deux sexes, chercher à créer pour eux, aux environs de Nancy, un sanatorium
où ils trouveraient réunis les conditions nécessaires à leur guérison . »
Début 1900 : fondation de
l’Oeuvre Lorraine des Tuberculeux
15 mars 1900 à
Nancy, salle Poirel, sous la présidence du Professeur
Paul Spillmann, conférence du Professeur Brouardel, de Paris et annonce de la création d’un
Sanatorium à Lay Saint Christophe.
Nancy en 1901, au congrès des
Sociétés Savantes, la communication du Professeur Spillmann
expose, après avoir insisté sur les ravages de la tuberculose en France et sa
curabilité :
« Les riches peuvent se payer ce luxe. La charité exige que nous nous
aidions les uns, les autres, que nous allions au secours des malades pauvres.
« Dans tous les pays voisins,
en Allemagne, en Suisse, à nos portes : en Lorraine, en Alsace, on a fondé des
sanatoriums pour le traitement des tuberculeux indigents.
« Un comité s’est formé à Nancy au mois de février 1900, pour réunir les
fonds nécessaires à la construction d’un sanatorium. Grâce à un généreux
bienfaiteur, le choix s’est porté sur un plateau bien aéré, bien abrité, situé
sur le territoire de la commune de Lay-Saint-Christophe
proche de Bouxières aux Dames et des transports, don
de Monsieur le Comte Maurice du Coetlosquet.
« Le capital indispensable de 200000 F fut rapidement souscrit et dépassé.
« Actuellement les fondations sont faites et le bâtiment va s’élever
rapidement…
« Mais en dehors de cette société civile, société d’affaire, le comité a
créé une société de charité destinée à recueillir des souscriptions, des
cotisations… »
(extrait du compte-rendu du Congrès des Sociétés Savantes de Paris et des
départements)
Projet
La Fondation du Sanatorium Paul Spillmann date de 1900, elle se situe à 7 kilomètres de
Nancy sur une hauteur permettant d’éviter les brouillards de la Meurthe, à 250
mètres d’altitude, l’établissement est mis en chantier sur l’initiative du
Professeur Spillmann. Afin de trouver les ressources
nécessaires au financement des travaux, il fonde une association à buts
philanthropiques. La direction des travaux est confiée aux architectes Genay et Weissenburger.
De 30 à 115 lits en
22 ans
1902
: Juillet 1902, le sanatorium ouvre ses portes aux malades, priorité étant
donnée « aux petits payants et aux indigents ».
Les Sœurs de Saint Charles
occuperont une place de choix dans la nouvelle maison de soins. Le sanatorium,
excellente école de discipline et d’hygiène, est indispensable au traitement
des tuberculeux nécessiteux.
1910 : Quelques
années plus tard, un généreux don de Mme Finance permet d'agrandir
l'établissement par l'adjonction d'une nouvelle construction. Une cinquantaine
de lits (hommes et femmes) sont alors disponibles.
La première guerre mondiale
éclate, le sanatorium est occupé pendant toutes les hostilités par le Service
de Santé Militaire, puis par les troupes qui l’évacuent en 1918.
1919 : Louis Spillmann propose
à la commission administrative des Hospices, la cession gratuite de
l’établissement fondé par son père…
Le docteur Paul Spillmann avait raison de prévoir un établissement pour 115
malades sur ses plans de départ : il y avait en Lorraine assez de malades pour
occuper tous les lits.
Peu de médecins croyaient
à la tuberculose
Mais la construction d’un tel
bâtiment dépassait largement les ressources que put
rassembler la Société anonyme. On construisit tout d’abord un bâtiment pour 30
à 35 lits. L’agrandissement de 1911 donna une quinzaine de lits
supplémentaires.
1924 : Cinquante
lits était la capacité du sanatorium lorsque, en 1920, il fut donné à la
commission des hospices civils de Nancy, qui en 1924, fit des travaux pour
disposer de 110 lits.
Il faut noter que, par ailleurs, si dés 1902, le sanatorium avait disposé de
115 lits, il n’est pas certain que tous les lits auraient été occupés, car
hélas, beaucoup de médecins traitants ne croyaient pas à l’efficacité d’une
cure en sanatorium… !
1951 :
Restauration, transformation, « modernisation » et mise aux normes des
bâtiments. Le style Art nouveau disparaît.
1975 : Reconverti
en Centre Médical, le Sanatorium intègre administrativement le C.H.U. de Nancy.»
Des problèmes qui ont peu
changé depuis un siècle
Le Professeur Paul Spillmann a montré tout au long de sa vie un intérêt
certain pour les plus démunis, qu’ils soient indigents ou malades atteints de
pathologie sans traitement connu.
Cette lettre de Paul Spillmann, datée du 29 juin 1887, adressée au Président de
la Commission Administrative de l’Hospice Civil, en est une preuve flagrante
puisqu’elle explique qu’il avait reçu ce jour-là six malades dont il jugeait
l’admission urgente et qui avaient été refoulés par l’économe.
« En présence de ces faits, conclut-il, il est absolument inutile de faire
monter des gardes par des internes ou de donner des consultations à l’Hôpital,
le personnel médical pourrait être sans doute avantageusement remplacé par
Monsieur l’économe ou par Monsieur le concierge. »