Les Centres de Transfusion Sanguine
par P. ALEXANDRE
La transfusion sanguine de Nancy a évolué sur quatre sites successifs du
fait de son développement et de son activité.
Site N°1
En 1936, sur proposition du Doyen Louis SPILLMANN, est créé à Nancy, un Centre
de Transfusion Sanguine et sa direction est confiée au Professeur Paul MICHON,
Médecin des Hôpitaux (Médecine A du Professeur DROUET), s’intéressant déjà à
l’Hémophilie, qui avait pratiqué la transfusion sanguine pendant la guerre de 1914-1918
et au Docteur VERAIN, Biologiste hospitalier. Son site est d’abord dans un
local jouxtant le service de radiologie d’alors, proche du pavillon
d’ophtalmologie.
Dès 1945, les pouvoirs publics, devant l’augmentation des transfusions à
l’échelon national, décidèrent d’organiser, en France, un réseau transfusionnel
plus structuré. C’est ainsi, qu’avec l’appui du Ministère de la Santé Publique
et du Centre National de Transfusion Sanguine de Paris, nouvellement inauguré,
le Centre de Transfusion de Nancy prend en 1948, le nom de Centre de
Transfusion Sanguine et de Réanimation (CRTS).
En 1952, l’Hôpital de Nancy construit sur son site propre, un grand
Laboratoire Central regroupant les petits laboratoires autonomes des cliniques,
dirigé par le Docteur VERAIN.
Site N°2
En 1954, le CRTS, à l’étroit, obtient un accord de l’Hôpital Central,
pour occuper le deuxième étage de ce bâtiment dans des locaux plus vastes et
mieux adaptés, avec une installation moderne pour développer les laboratoires
d’Immunologie hématologique et d’Hémostase, aménager la lyophilisation du
plasma, très utile en réanimation, et développer les collectes de sang avec la
création d’une équipe mobile fondée en 1952 et fonctionnant pour les cinq
départements limitrophes de Meurthe-et-Moselle (Docteurs RUYER et MONANGE).
Il comprend différents secteurs :
- Détermination des groupes sanguins. Facteur
Rhésus et Coombs.
- Dosage des facteurs VIII et IX
antihémophiliques (méthode de Blombäck).
- Il a découvert le « Cryoprécipité »
par concentrations successives de plasma congelé à -20° et qui a été l’objet de
sa thèse inaugurante de Docteur en Médecine le 13 mai 1955. Un jeune étudiant
P. ALEXANDRE est venu renforcer le 19 mars 1955 l’action de ce laboratoire et
s’est familiarisé avec la biologie sanguine.
- TQ (Docteur C. BAUDOT) – TH (Docteur C.
AUBERTEL) TCK – NF. N. plaquettaire.
L’inauguration de ce deuxième Centre de Transfusion Sanguine s’est
faite en avril 1954 sous forme d’une publicité originale du « Don du
sang », pendant un mois dans ses locaux.
S’y
ajoutent d’autres locaux :
Plus tard, le Professeur MICHON a proposé à l’étudiant ALEXANDRE d’entrer
à la Faculté de Médecine de Nancy, toute proche, en abandonnant provisoirement
son poste mais en lui donnant la possibilité d’un salaire, en s’engageant au service
de garde de nuit du Laboratoire Central pour des examens d’urgence (urée,
glycémie, recherche de bactéries sur étalement sanguin), distribution, le matin
tôt, des flacons de sang demandés par certains chirurgiens. Ayant accepté, une
nouvelle laborantine, Mlle POIROT, l’a remplacé au laboratoire d’Hémostase.
En 1961, à la suite du décès brutal du Docteur REMIGY au cours d’un
accident ferroviaire à Vitry-le-François d’origine terroriste et aussi du
départ en retraite du Professeur MICHON, le Docteur F. STREIFF (clinicien)
entre au CRTS pour assurer la responsabilité de l’établissement en qualité de
« Directeur Intérimaire ».
En 1963, décès du Professeur MICHON qui est remplacé par le Docteur
STREIFF qui sera peu de temps après nommé, Professeur agrégé.
Site N°3
Les activités se développant, la biologique hématologique se développant,
les locaux deviennent insuffisants, une autre extension devient nécessaire,
déjà prévue par le Professeur MICHON. Un nouveau bâtiment fût construit, sur
fonds propres, par l’architecte Dominique Louis sur un terrain vague situé sur
la rue Lionnois, appartenant au CHR, permettant d’installer la Transfusion et
ses Laboratoires, afin de répondre enfin aux besoins de la médecine moderne.
Entre temps, le CHR est devenu « Centre Hospitalier Régional
Universitaire » (CHRU).
La construction débuta en 1961 et en 1965, les locaux furent inaugurés
par le Ministre de la Santé Publique Raymond MARCELLIN, en présence du Doyen
Jacques PARISOT, Président du Conseil Consultation du CRTS.
La répartition des locaux attribués consistait en :
Au rez-de-chaussée :
Au premier étage :
Côté cour :
Bureau du secrétaire général
(Paul COLLIGNON puis MONTIGNY)
Secrétariat (4 personnes) pour enregistrer les résultats
donnés par les laboratoires.
Bureau réservé à l’association
des donneurs de Sang de Nancy et des environs
(Mr
BARTHELEMY, Président)
Côté rue :
Cela
nécessite 3 alvéoles :
- Diagnostic des maladies du
sang et de la moelle osseuse.
- Morphologie et qualité
cellulaire nécessitant un équipement lourd et
automatique.
- Contrôle des donneurs de sang
à la recherche d’une anémie et d’une
éventuelle infection.
Au deuxième étage :
Côté cour :
Laboratoire d’Immunologie (Docteur B. GENETET)
Il nécessite 4 alvéoles
successives :
Sur rue :
- Une pièce pour le laboratoire de physique et de rhéologie
qui étudie l’action du sang entre des cellules le composant (globules rouges et
blancs, plaquettes) et l’endothélium vasculaire. Responsable F. STOLTZ,
ingénieur des Mines.
- Une autre pièce est destinée au Docteur PETERS,
clinicien en médecine A, puis cytologiste au Laboratoire central du CHU dirigé
par le Professeur E. DE LAVERGNE, bactériologiste avec les Docteurs DEWYN, J.C.
HUMBERT, C. JANOT, S. GILGENKRANTZ. Le Docteur PETERS a été nommé Directeur Adjoint
du CRTS, chargé de cours, et qui ensuite a passé l’agrégation d’Hématologie. Ce
qui lui a permis d’obtenir la Direction du CRTS de Besançon.
- Une autre pièce est destinée à la chimie biologique.
Débutée en 1962, dirigée par le Professeur C. VIGNERON, pharmacien, aidé
par une laborantine (Mme CROIZIER), il est chargé d’assurer les bilans humoraux
demandés par les cliniques du CHR et en particulier le service de réanimation
hospitalier pour dosage du Sodium, Potassium, Chlorures, par appareil « Technicon ».
Au troisième étage :
Côté cour :
Laboratoire d’hémostase (Professeur P. ALEXANDRE)
Après trois années sabbatiques
passées au service de garde du Laboratoire Central et poursuivant ses études
médicales, et s’étant marié, il a pu reprendre la Direction de ce laboratoire à
la demande du Professeur STREIFF, suite au décès du Docteur REMIGY. Entre temps
le laboratoire était tenu par :
- le Docteur DEVIGNES de Metz, remplacé par le
Docteur de MAISTRE, parti hélas, en 2004
pour Dijon développer l’hémostase dans un laboratoire hospitalier.
- une technicienne (Mlle
POIROT)
- des laborantins et
laborantines chargés des examens demandés par le CHRU.
Ce laboratoire nécessitait six alvéoles :
Le professeur ALEXANDRE a fait progresser l’étude de la coagulation
sanguine pour apporter un traitement des hémorragies en particulier chez les hémophiles,
des saignements en chirurgie cardiaque (CEC) et obstétricale (CIVD-Fibrinolyse)
dans les états d’hypocoagulabilité (phlébites, thromboses, Embolie pulmonaire,
AVC) recherche de PDFs, monomères et dimères du fibrinogène.
Il a étudié les thrombopénies à l’héparine et
autres molécules sanguines, les
inhibiteurs de la coagulation (ATIII), les anticoagulants circulants, en
particulier chez les hémophiles.
Il a créé une microméthode pour étudier la
coagulation dans un volume de sang réduit (1ml) destinée aux enfants prématurés
au service de Néonatologie (Docteur VERT). Ces prélèvements étaient effectués
chaque matin par le laboratoire (Dr E. ANDRE et des laborantines) à la
Maternité de Nancy.
Il a découvert un fibrinogène anormal appelé
« Nancy », 8° cas mondial découvert dans une famille atteinte de
thrombophilie particulière, en liaison avec le laboratoire d’hémostase du
Professeur SAMAMA de l’hôtel Dieu de Paris spécialisé dans l’étude du déficit
moléculaire au niveau du fibrinogène (Docteur J. SORIA) et plus tard avec le
Professeur T. LECOMPTE, son successeur.
Il a
créé aussi une Association des Hémophiles de Lorraine, dont il avait la
responsabilité, pour leur permettre de regrouper et recevoir des conseils
familiaux et pour leur traitement, et leur faire connaître les nouveaux produits
en liaison avec l’Association Nationale des Hémophiles située au CNTS de Paris.
Dans les sous-sols de
ce troisième CRTS, ont été installées deux cuves de lyophilisation, une
large buanderie pour le lavage du matériel destiné aux divers laboratoires et
pour le nettoyage des locaux ; une salle de stérilisation, un atelier, bien
pourvu, surtout pour réparer le matériel endommagé, ainsi qu’une salle
d’archives. Tous les laboratoires sont pourvus de vestiaires et l’
Cette maladie héréditaire, a toujours été au CRTS d’un intérêt
particulier, clinique, orthopédique et biologique dont le diagnostic nécessite
une étude familiale, génétique, et un traitement par perfusions de
concentrations plasmatiques (F VIII recombinant) pour amener des hémophiles à
une vie normale.
Site N°4
Entre temps, vu l’évolution de la Biologie, il a été décidé de construire
un bâtiment « Centre de Transfusion » et de l’implanter sur le
plateau de BRABOIS où s’était déjà installé un nouvel ensemble hospitalier
(CHRU), site attractif pour la population nancéienne dans la zone Ouest.
En raison de l’activité de ce CRTS, pour répondre à des données
nouvelles, (prélèvements spéciaux, maladies transmissibles, sensible à
l’opportunité médicale du CHRU et compte tenu que les donneurs de sang habitent
dans la grande région Ouest de Nancy, le Conseil d’Administration du CRTS
approuve le projet de construire un quatrième Centre de Transfusion
complémentaire de 6400 m2 de surface à Brabois, sur fonds propres, à
proximité du CHRU et nécessitant un souterrain de passage plus facile, pour y
accéder éventuellement.
La construction débute le 1er septembre 1971, sachant que le
bâtiment de Lionnois continue son activité pour les services hospitaliers qui
demeurent au centre ville.
En 1973, le nouveau CRTS est opérationnel et inauguré le 1er
mars 1973 à l’occasion du neuvième Congrès National de Transfusion Sanguine qui
s’est déroulé dans les locaux et appelé dorénavant « Centre Régional de
Transfusion Sanguine et d’Hématologie ».
Ce centre qui alors représentait la fierté de toutes les personnes y
travaillant, et construit par un cabinet d’architectes parisiens (Mrs LE
MARESQUIER et BAUMANN), est constitué
d’un ensemble de bâtiments qui se réunissent au centre d’accueil général,
entouré de couloirs qui allègent l’ensemble.
Ont été aménagés, après un nivellement du terrain, l’installation des
canaux, de l’arrivée d’eau, de gaz et d’électricité :
Sous-sol :
- Appareils de lyophylisation :
plasma, FVIII, PPSB, fibrinogène.
- Congélateurs et chambres
froides à basse température pour réserve de plasma.
- Centrifugeuses.
- Fabrication et préparation de
substances diverses du plasma (albumine, sérum, etc…)
- Contrôle de qualité des
produits sanguins.
Rez-de-chaussée :
A. - Entrée principale et guichets
de renseignements.
- Bureau d’accueil des donneurs.
- Salle de prélèvement des donneurs habituels
et spéciaux.
- Salle de collation après Don, près du patio.
- Cantine pour le personnel qui peut servir à
des réunions particulières
- Guichet de distribution du sang et dérivés pour
le CHRU.
B - Couloir de droite :
- Bureau du Directeur du
CRTS (Docteur T. SCHNEIDER 2004)
- Salle d’attente,
secrétariat et salle de réunions.
C - Autre couloir à droite :
- Laboratoire de recherche en Hémobiologie,
génie biologique médical – Rhéologie
(Professeur
J.F. STOLTZ)
- Bureau du Professeur F. STOLTZ.
Le
développement des greffes, de l’utilisation de tissus humains qui conduisit à un
poste de Direction et de responsabilité dans la gestion d’un EFS. Il met en
place une unité de prélèvement et de conservation des produits d’origines
humaines. Il se développe parallèlement une unité de recherches universitaires,
construite par le CHRU, sur fonds propres, en dehors et peu éloignée du
bâtiment transfusionnel (Professeur STOLTZ).
D - Couloir vers l’ouest :
Salle
d’Hémaphérèse, cytaphérèse (Docteur SCHONEMANN), unité spécialisée qui permet l’apport
d’anticorps spécifiques, des cellules sanguines (GB et plaquettes) chez des patients atteints de maladies graves. Il
a quitté son poste pour aller, dans les mêmes conditions, à l’Etablissement
Français du Sang (EFS à Lille).
Premier étage :
I.
Laboratoire d’Immunologie
Ce service a été transféré à Brabois le 1 avril 1993. Il suit les mêmes
activités qu’à Lionnois, au temps de B. GENETET son prédécesseur, mais le
Professeur P. JANOT a quitté son laboratoire pour aller à Paris afin d’obtenir
un poste de Direction à la formation et organisation des EFS. Le personnel étant
toujours aussi nombreux, le laboratoire nécessite autant de places et d’alvéoles
qu’à Lionnois. En effet, les demandes d’examens suivent l’évolution de la
Biologie Hématologique.
II.
Laboratoire d’hémostase
Suite à la retraite du Professeur P. ALEXANDRE (1995), son poste a été
remplacé par un élève du Professeur SAMAMA de l’Hôtel Dieu à Paris, le
Professeur T. LECOMPTE qui dirige à Lionnois comme à Brabois les laboratoires
d’Hémostase en reprenant la même activité et en y apportant des recherches
nouvelles et un élargissement proposé par le Doyen DUPREZ et à prendre en même
temps la direction du Laboratoire de cytologie du Docteur JC HUMBERT lors de
son départ en retraite en 2001.
Il a aussitôt créé :
- Une unité INSERM U734 intitulée
« Nouvelles approches anti-thrombotiques » et des recherches sur les
facteurs plaquettaires en collaboration avec le Professeur C. VIGNERON du
laboratoire de Chimie Biologique.
- Une consultation d’Hématologie à Brabois.
Il dirige ainsi le laboratoire d’hémostase à Brabois mais aussi à
Lionnois et la cytologie à Brabois.
Il s’est fait entourer du même personnel de haut niveau et de Madame
MORET qui est cadre médical technique, surveillante de santé chargée de gestion
du personnel.
Il a reçu l’aide efficace de :
·
Mme le Docteur E. ANDRE entrée au CRTS en 1971 pour s’occuper des
microméthodes. Elle est allée ensuite à Brabois pour mettre en route le
laboratoire d’Hémostase et d’Hémophilie.
·
Mme le Docteur M. BRIQUEL-MARTIN, ancienne interne des hôpitaux et ayant
une bonne expérience en Hématologie, a rejoint Brabois en 1978 pour assurer le
bon fonctionnement du laboratoire d’Hémostase et s’est spécialisée en hémophilie
qui lui a valu d’être nommée expert, dirige la consultation régulière de
ces patients et est secondée par une infirmière, experte, dans les prélèvements
sanguins, perfusions des hémophiles aux urgences et bilans d’hémostase.
C’est ainsi qu’un Centre Régional de Traitement de l’Hémophilie a été
créé à Lionnois et transféré à Brabois, tous les médecins responsables en
assurent la coordination au niveau régional.
L’hémophilie a toujours été au CRTS d’un intérêt particulier, clinique,
orthopédique et biologique dont le diagnostic nécessite une étude familiale,
génétique et un traitement par perfusion répétées (FVIII recombinant) pour
amener les hémophiles à une vie normale.
Le laboratoire nécessite une place importante et des alvéoles :
·
Bureau du Directeur (Professeur T. LECOMPTE).
·
Bureau du secrétariat du Directeur.
·
Bureau de secrétariat des laboratoires en réponse aux examens biologiques
demandés par les cliniques et autres courriers.
·
Bureau du Docteur E. ANDRE.
·
Bureau du Docteur M.E. BRIQUEL.
·
Salle de prélèvement des hémophiles (infirmières).
·
Salle d’attente des patients.
·
Salle de perfusion des hémophiles en urgence.
·
Nombre d’alvéoles identiques à Lionnois pour bilan d’hémostase et dosage
de facteurs de coagulation.
·
Recherche des anticoagulants circulants (hémophiles) et autres
inhibiteurs.
·
Recherche des fonctions plaquettaires (adhésion – agrégation).
·
Chambres froides.
Deuxième étage :
Laboratoire de cytologie (Professeur T. LECOMPTE)
- Installé à Brabois en 1974, le Docteur C. HUMBERT est en retraite en
2001. Il est remplacé par les Docteurs J.F. LESESVE et V. LATGER-CANNARD qui
ont une compétence particulière des leucémies, cancers et greffes de moelle
osseuse. Ils sont maintenant sous la direction du Professeur LECOMPTE.
- Ce laboratoire suit les mêmes activités qu’à Lionnois. Il nécessite
autant de places et d’alvéoles qu’à Lionnois, et le personnel est pratiquement
inchangé.
Troisième étage :
I - Laboratoire de Chimie Biologique (Professeur C. VIGNERON)
Débuté en 1962 à Lionnois, le laboratoire s’agrandit rapidement et est
chargé de réaliser :
II - Salle de conférences
Salle moderne, très bien installée, permet de faire des conférences pour
l’enseignement de l’hématologie, hémobiologie, qui accueille aussi des manifestations
médicales dont les symposia de thrombose et hémostase (GEHT) organisés par le
Professeur J. CAEN de Paris et par nous-mêmes.
III - Service de génétique (Mme le Professeur S. GILGENKRANTZ)
Installée d’abord à Lionnois qu’elle a quitté pour s’agrandir à Brabois.
Après sa retraite en 2001, elle est
remplacée par le Docteur P. JONVEAUX qui continue l’activité habituelle de ce
service.
- Cytogénétique qui
étudie la morphologie des gènes par le caryotype pour les maladies acquises
(cancers, leucémies).
- Biologie moléculaire
qui met en évidence les modifications dans la structure du gène à l’aide d’un
fragment d’ADN.
Le service des
équipes mobiles des prélèvements sanguins
Il apporte la substance spécifique essentielle pour la continuité et le bon
développement du Centre de Transfusion.
Il est situé à l’ouest du centre du bâtiment, appuyé perpendiculairement
aux laboratoires biologiques. Il se compose d’un grand bâtiment construit sur
fonds propres.
-
Le bureau du Directeur de l’équipe mobile (Docteur RUYER dans son premier site
au début) puis le Docteur Georges MONANGE (à Lionnois et à Brabois) a pris la
suite du Docteur RUYER et qui lui-même à sa retraite a été remplacé par le
Docteur Eric JACQUOT.
Cet immeuble forme une grande cour pour permettre la préparation des
départs en équipe mobile. Il est composé :
- Bureau pour le
Directeur (Dr G MONANGE).
- Secrétariat (8
personnes) pour le courrier et mettre à jour les fiches et étiquetage des flacons.
- Pièce de réserve pour
les flacons de sang vides destinés aux prélèvements.
- Grande pièce pour
l’installation du matériel (important et autre).
- Garage pour véhicules et leur entretien.
- Garage pour un autobus
spécialement installé pour des collectes plus ponctuelles.
Les équipes mobiles sont formées d’étudiants en médecine, bénévoles et
d’un personnel à temps plein et couvrent 5 départements : Ardennes,
Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges et Haute-marne.
Conclusion
Ainsi le Centre de Transfusion de
Nancy-Brabois, fidèle à sa mission, s’est développé au cours du temps, sur quatre sites différents. Il est arrivé à
représenter un ensemble important et cohérent d’activités biologiques en
rapport avec le sang pour aider son prochain. Ceci a permis sa dénomination de
« CENTRE REGIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE ET DE CENTRE D’HEMATOLOGIE ».
C’était un véritable Institut remarquable connu en Europe et dans le monde.
Il a subi lourdement, hélas, l’arrivée du virus du Sida qui a bouleversé
son activité transfusionnelle par la suppression gouvernementale du
fractionnement dans chaque CRTS en France mais de continuer le prélèvement
sanguin et de transporter les plasmas au Centre de fractionnement de Lille
spécialement choisi. C’est ainsi que notre identité est devenue dorénavant
« ETABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG » (EFS).
Le dernier Directeur, le Professeur F. STREIFF prenant sa retraite en
septembre 1994, est remplacé par le Professeur C. JANOT, Immunohématologiste,
mais il quitte Nancy pour prendre à Paris un poste de Direction Médicale de
l’Organisation de la Transfusion Sanguine. Il est remplacé ensuite par le
Docteur Thierry SCHNEIDER originaire du CRTS de Lille et qui a été nommé
Directeur administratif de l’EFS Champagne-Lorraine et avec comme adjoint le
Docteur Eric JACQUOT.
L’ensemble des laboratoires de Biologie a été fortement remanié, tout en
restant chacun dans les mêmes locaux (Lionnois et Brabois) mais :
Si Les services, très directement liés à la transfusion, garderont leur
place dans les mêmes locaux les services de biologies seront rattachés au CHRU
et changement de statuts, c’est-à-dire :
Dans un avenir proche, une nouvelle construction de l’EFS
Champagne-Lorraine, doit s’élever à Nancy, boulevard Lobau à Nancy ville,
il trouvera un lieu moderne plus adapté à son rôle de collecte de sang et de plasma
qui doit suivre l’évolution de la Transfusion nouvelle du laboratoire à Lille,
qui est le Centre National de collecte de plasma pour y être transformé.
En attendant, la salle de prise de sang de Lionnois continue encore son
rôle pour un certain temps ? Le reste des activités à été monté à Brabois
sauf une partie du laboratoire d’hémostase qui a été transféré au deuxième étage du Laboratoire
Central du CHR (ancien site n° 1) dans un cadre très moderne et d’actualité
pour répondre aux demandes des examens d’hémostase du Centre hospitalier de
ville, l’autre partie étant montée à Brabois.