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Autres textes complémentaires : Activités hospitalo-universitaires à Nancy (1975 -2005 )

Hôpital d'adultes de Brabois

 

M. Mesmer signe le livre d’or de l’hôpital de Brabois aux cotés de M. Marquet (à gauche), directeur général du CHU.

A droite, M. Poniatowski, ministre de la Santé publique et M. Marcel Martin, sénateur-maire de Nancy

 

 

Visite du CHU

 

En regardant l'Hôpital de Brabois, je crois que nous pouvons être fiers de cette œuvre : responsables politiques et administratifs, techniciens et médecins, ont su collaborer efficacement et ils ont mené à bien cette grande entreprise.

«Je souhaite, pour Nancy, je souhaite, pour la Meurthe-et-Moselle, pour la Lorraine et aussi pour la France que nous en conservions la leçon ».

Pierre Messmer - 15 Septembre 1973


 TEXTES FAISANT PARTIE DE LA PLAQUETTE CONCUE ET EDITEE UN AN APRES LA MISE EN SERVICE DE L’HOPITAL DE BRABOIS

 

 

J. BAUDOUIN

Maître des Requêtes au Conseil d'Etat, Directeur des Hôpitaux

 

On a souvent souligné que la construction des hôpitaux s'était développée dans notre pays par poussées successives, suivies de périodes parfois longues de rémission. Cette remarque est historiquement exacte! Encore convient-il de préciser une fois la part faite à l'imprévoyance des hommes que ces poussées ont toujours correspondu à des moments privilégiés de l'avancement des sciences et des techniques médicales (qu'on ne saurait, le voudrait-on, longtemps contenir) et aux progrès sociaux qui en sont, pour partie, le corollaire.

Ce qui marque fortement les quinze dernières années de l'histoire hospitalière, c'est non plus un accès de croissance, mais une action continue, délibérée d'adaptation de notre armement sanitaire aux exigences de notre temps et aux moyens dont nous disposons pour soigner mieux et plus vite, pour construire mieux et plus vite, pour recevoir et héberger dignement les malades et enfin pour assurer au personnel les meilleures conditions de travail.

Action continue, mais aussi adaptation continue et ouverte, en sorte que les progrès humainement prévisibles puissent s'insérer dans des édifices conçus non plus seulement en fonction de nos connaissances immédiates, mais, dirons-nous sur la trajectoire même de ces connaissances.

Si des disparités subsistent, qui du reste s'atténuent rapidement, entre départements, entre régions et parfois entre villes voisines, il n'en n'est pas moins vrai que notre équipement sanitaire, apprécié sous l'angle quantitatif, peut être tenu selon les normes internationales, pour globalement satisfaisant. Devrait-on alors se contenter d'ajouter ici le lit qui manque, de supprimer ailleurs le lit qui est en trop? Une telle politique répondrait de façon fort imparfaite aux besoins et aux possibilités d'aujourd'hui. L'hôpital moderne ne se juge plus exclusivement au nombre de ses lits (celui-ci serait-il exactement adéquat au chiffre de la population) ; l'hôpital moderne se jauge tout autant et même davantage, à la sûreté et à la rapidité des soins et sur le critère chaque jour plus significatif, de l'accueil et du séjour des malades.

Le chiffre des lits nouveaux construits en France de 1958 à 1972 (derniers chiffres définitifs) dépasse 100000 unités. C'est un effort que notre pays n'a jamais connu à aucune autre période de son histoire et qu'on ne saurait qualifier de sporadique puisqu'il se poursuit et s'amplifie depuis plus de quinze ans.

Le budget d'équipement sanitaire de 1975 se signale par une nouvelle et sensible progression puisqu'il est supérieur au budget de 1974 de 27% en francs courants et de 18% en francs constants. On peut considérer que le VIe Plan sera exécuté, dans le secteur hospitalier à plus de 100%.

De cette conception de l'hôpital moderne, concentration des plus puissants moyens d'investigation, de diagnostic et de soins, le centre hospitalier régional et universitaire de Nancy-Brabois offre sans conteste l'image à la fois la plus neuve et la plus complète. Le présent ouvrage décrit l'établissement sous tous ses aspects. Je me bornerai donc à mettre en valeur l'exceptionnelle qualité de certains appareillages et de certaines installations, tels que la chaîne d'analyse automatique à 28 paramètres permettant d'exécuter 125 prélèvements, soit 3000 analyses à l'heure, et qui est gérée par un ordinateur; les hottes à flux laminaire qui protègent le personnel contre les risques des manipulations bactériologiques et biologiques ; le cœur-poumon artificiel en circulation extra-corporelle avec le matériel radiologique de contrôle per-opératoire ; l'équipement pour la cinéangiographie biplane simultanée ; le tomographe à mouvement spirale ; la table radiologique télécommandée à circuit intégré ; les scintigraphes à balayage avec calculateur intégré ; les blocs opératoires pour la microchirurgie de l'œil et de l'oreille interne ; les chambres hyperstériles pour les greffes de reins et pour les greffes de mœlle osseuse ; tous ces équipements appartenant, chacun dans leur technique propre, à la toute dernière génération ; ils sont ce qu'il est convenu d'appeler « à la pointe » du progrès scientifique et médical. Il ne s'agit là que d'exemples parmi les 1200 types de matériels de toute nature qui équipent Nancy-Brabois et qui, tous, constituent des modèles d'intelligence, de science ou de goût dans l'adaptation aux besoins hospitaliers. Je voudrais surtout souligner que l'administration du centre hospitalier régional a voulu optimiser l'emploi de ces matériels dont certains sont fort coûteux; elle a su à cet égard démontrer l'efficacité des méthodes perfectionnées d'ingénierie et de gestion.

Si un centre hospitalier et universitaire est d'abord le lieu où l'on dépiste et combat la maladie, le lieu aussi où l'on forme les futurs médecins et où doit se développer la recherche, c'est le malade essentiellement qui est au cœur de tout l'édifice matériel et intellectuel. Aussi les appareillages les plus élaborés ne peuvent-ils fonctionner dans de bonnes conditions sans une organisation de l'accueil qui se distingue par sa rapidité et son efficacité dans les cas d'urgence (et Nancy-Brabois a su y répondre avec succès), par la discrétion l'amabilité et la simplification des procédures pour les malades ambulatoires et leur famille (et là encore la réussite de Nancy-Brabois est indéniable). I1 faut enfin que le cadre dans lequel le malade va vivre des heures d'inquiétude et parfois de souffrance contribue à l'apaiser, respecte sa dignité, entretienne l'espoir et, quand le danger est passé, aide à la guérison en le rapprochant de cette vie normale dont, à aucun moment, il ne doit éprouver le sentiment d'être brutalement et surtout irrémédiablement séparé. Dans cette action aux données complexes et multiples qu'on tente de définir par le mot « humanisation », il est certain que Nancy-Brabois a voulu retenir le maximum de moyens, depuis ce que le malade ne voit pas et qui pourtant conditionne son bien-être — telle, la cuisine centrale et ses deux chaînes de distribution à chaleur sèche jusqu'à ce qui lui est immédiatement et chaque jour perceptible : choix des menus, couleurs des chambres et des locaux communs, commandes des éclairages, système de communication par interphone avec les surveillantes et les infirmières... La galerie marchande, avec ses salons de coiffure, son bureau de poste, son établissement bancaire, son fleuriste, sa librairie participe de cette volonté d'ouverture vers l'extérieur qui est fondée sur des considérations tant psychologiques que pratiques. Tout doit en effet être mis en œuvre pour atténuer et, si possible, dissiper l'impression d'isolement, voire d'incarcération que le malade redoute par dessus tout.

Mais ces chiffres — si impressionnants soient-ils — ne rendent encore compte qu'imparfaitement de l'effort accompli. Le facteur qualitatif n'en ressort pas — qui pourtant se traduit, au plan financier, par la différence d'amplitude entre la croissance des investissements et celle du nombre des lits. C'est ici qu'interviennent — et se manifestent concrètement — les progrès considérables constatés dans tous les domaines de l'hospitalisation et dont les conséquences objectives sont, entre autres, l'augmentation des surfaces et la part grandissante des équipements médico-chirurgicaux et médico-techniques dans les budgets globaux d'investissement.

En parvenant à allier, au plus haut degré de perfection, le fonctionnement d'équipements médico-techniques ultra-modernes avec une amélioration remarquable du confort et des conditions de séjour des malades hospitalisés, les autorités locales et les responsables du Centre Hospitalier Régional ont à Brabois mis à la disposition des équipes médicales et paramédicales de Nancy un instrument de travail qui est à la mesure de leur talent et de leur dévouement. Nancy-Brabois, réalisation exemplaire, constitue désormais, à ces divers titres, un des plus beaux fleurons de l'armement hospitalier français.

 

 

M. MARTIN

Conseiller d'Etat, Maire de la Ville de Nancy

Président du Conseil d''Administration du Centre Hospitalier Régional de Nancy

 

La réalisation de l'Hôpital de Brabois répond au profond désir de mettre à la disposition de la population de toute la région lorraine et particulièrement de Meurthe et Moselle, un instrument de santé publique d'une ampleur sans précédent, qui représente un investissement de 200000000 de francs obtenus grâce à la participation financière de l'Etat, de la Sécurité Sociale, de la Ville de Nancy et des quatre départements lorrains.

Il a fallu huit années de ténacité et d'efforts : de l'approbation de l'avant-projet en juin 1965, jusqu'à l'inauguration officielle en septembre 1973 pour édifier et mettre en service cet ensemble imposant de 100000 m2 de bâtiments et d'une capacité globale de 1300 lits.

Malgré cette dimension, le choix du parti architectural et l'aménagement intérieur permettent d'affirmer que le malade n'est pas écrasé par le gigantisme : l'Etablissement reste à l'échelle humaine et assure aux malades et aux siens sécurité et confort.

La sécurité est assurée à l'hospitalisé et au consultant externe, grâce au support technique de l'ensemble des services soignants et des services spécialisés. L'Hôpital dispose des équipements lourds les plus perfectionnés : endoscopie, radiologie centrale, isotopes, radiologie spécialisée permettant les explorations hémodynamiques intracardiaques, laboratoires avec chaîne d'analyse automatique à 28 paramètres, microscope électronique, etc.

Au souci de faire bénéficier les malades des techniques de pointe les plus avancées, s'est ajoutée la préoccupation essentielle de leur assurer des conditions d'hébergement rassurantes. Dès leur entrée, après avoir accompli les formalités avec le maximum de discrétion grâce à une bonne disposition des locaux et des guichets, les malades hospitalisés sont dirigés vers les services soignants. Chaque service dispose de 22 chambres individuelles, 6 chambres à deux lits et 23 chambres à 3 lits. Chaque lit est équipé d'une écoute radio individuelle, d'un boîtier de commande réglant l'éclairage et mettant le malade en communication avec les infirmières et le service central de surveillance. Chaque chambre dispose d'un cabinet de toilette, ainsi que d'un téléphone pour les chambres individuelles.

La mise a la disposition du personnel médical de très haute qualité des techniques les plus récentes fait de l'Hôpital de Brabois un centre de découverte de la pratique médicale d'un niveau élevé pour les étudiants. La présence dans chaque service de locaux universitaires intégrés, permet à cet établissement modèle, de remplir pleinement sa fonction d'enseignement appliqué. Complété par l'implantation en cours de la nouvelle Faculté de Médecine, le site de Brabois formera un complexe universitaire médical unique en France.

Cet hôpital universitaire apparaît comme le symbole de la réconciliation de l'Homme avec la Technique : Comment ne pas célébrer sa réalisation lorsqu'on découvre cet ensemble imposant destiné à aider des êtres humains, des femmes, des hommes, des enfants, souffrant dans leur chair, dans leur esprit et toujours dans leur cœur.

 

 

G. MARQUET

Directeur Général du Centre Hospitalier Régional de Nancy

 

Depuis le 15 septembre 1973, date de son inauguration, le nouvel hôpital universitaire de Brabois a vu une phase d'animation succéder à une activité créatrice, tant il est vrai que le mérite des uns fut de bâtir et le mérite des autres est d'habiter.

A partir de l'expression des besoins manifestée au départ par les utilisateurs que sont les Médecins, les Infirmières, le personnel : bâtir et équiper consistent avant tout à donner un cadre de vie, limité par une enveloppe financière.

Dans l'équipe de ces réalisateurs d'un nouveau monde hospitalier, il convient de mentionner dans un premier temps les créateurs que furent l'ancienne Commission Administrative, le nouveau Conseil d'Administration, les Autorités de Tutelle : ministérielle, régionale, départementale, les responsables universitaires.

A une époque où l'économique constitue une ardente priorité, un hommage particulier est à rendre au Ministère de la Santé et à ses techniciens, à la Caisse Régionale de Sécurité Sociale, à la Ville de Nancy, aux quatre départements lorrains pour leur aide financière.

Grâce à la contribution de chacun, la construction de cet établissement d'un montant de 160000000 F a été financée sous forme de subvention, à concurrence de 90%, ce qui doit représenter un exemple unique en France.

A côté des créateurs, au rang des bâtisseurs, figurent les Architectes, les Bureaux d'Etudes Techniques, le Délégué aux travaux, l'Agence Travaux, le Directeur chargé des Constructions.

Le suivi d'un tel chantier pour lequel, pendant quatre ans la technique a dominé les débats, n'a pu être mené à son terme qu'avec la compréhension des concepteurs et des entrepreneurs dont la bonne volonté fut parfois mise à rude épreuve.

Donner vie : Quelle tâche exaltante mais aussi que de réserves à faire disparaître !...

Ce fut l'œuvre du corps professoral, des Médecins, des Internes, des Etudiants Hospitaliers, du Directeur et de l'ensemble du personnel de ce nouvel hôpital.

La foi et l'enthousiasme réconfortant de toutes ces parties prenantes ont permis ce grand départ.

Une telle ambiance faite de compréhension et d'altruisme demeure garante de l'avenir du service public hospitalier et de son meilleur défenseur : l'Hôpital Publie.

La dominante essentielle de ce nouvel établissement se situe à partir de son caractère polyvalent, en opposition avec les hôpitaux spécialisés.

Il répond ainsi davantage à l'ensemble des besoins sanitaires et hospitaliers de la Région de Lorraine et au-delà.

Dès son arrivée le malade, malgré une certaine rigidité apparente du bâtiment principal, part sans appréhension à la découverte d'un cadre de vie inhabituel.

L'enseignement de l'étudiant ne constitue plus une gêne pour le malade dont les soins cl le traitement demeurent plus que jamais prioritaires.

Dans chaque service les locaux d'enseignement financés et équipés par l'Education Nationale permettent désormais d'assurer une meilleure tranquillité au malade.

Cette nouvelle conception oriente la mission de l'hôpital public vers : la fonction sanitaire, la fonction sociale, la fonction de prévention, la fonction d'enseignement, la fonction d'assistance technique aux praticiens.

Disposant de « la blouse blanche à l'Hôpital », le Médecin-Traitant conserve un précieux contact avec ses patients hospitalisés et peut suivre les progrès des thérapeutiques et des traitements en milieu hospitalier.

En découvrant la présente plaquette, publiée après un délai de réflexion d'un an, le lecteur pourra ainsi avoir un aperçu plus vivant de la vie quotidienne d'un établissement, point de rencontre du malade avec la technique et une médecine moderne qui ne se veut plus asservissante mais libératrice.

 

N. LE MARESQUIER

Membre de l’Institut

Architecte en chef des Bâtiments Civils et Palais Nationaux

 

R. LEBRET

Architecte en chef des Bâtiments Civils et Palais Nationaux  

LA MISE EN ŒUVRE

LA REALISATION

 Le premier ensemble de deux bâtiments hospitaliers principaux, actuellement implantés à Brabois, représente, en fait, la première étape d'un plus vaste regroupement, puisqu'après achèvement des réalisations projetées dans le cadre du Plan Directeur de remodèlement du C.H.R., s'organiseront sur ce terrain de Brabois :

LE GROUPEMENT MEDICO-CHIRURGICAL ACTUEL

à forte prédominance cardio-respiratoire et uro-néphrologique (en fonctionnement)

LE CENTRE  REGIONAL   DE  TRANSFUSION SANGUINE

(en fonctionnement)

LE  CENTRE   REGIONAL   DE   LUTTE   CONTRE   LE CANCER

(en fonctionnement)

UN HOPITAL D'ENFANTS MEDICO-CHIRURGICAL

Ceci pour le « versant hospitalier », auquel il convient d'ajouter les unités de recherche I.N.S.E.R.M. et Education Nationale et la future Faculté de Médecine implantée au Nord-Ouest du terrain, par delà la Nationale 74.

Il s'agit donc bien d'un vaste complexe hospitalo-universitaire, dont les services demeurés à l'Hôpital Central constitueront les éléments avancés de clinique urbaine.

Ce rappel schématique de l'ampleur du programme semble particulièrement important pour l'interprétation du plan de masse et du parti architectural adopté avec ses emprises périphériques de bâtiments hospitaliers, desservis par une voie en rocade, et ouverts sur les jardins centraux.

Le parti général a donc cherché à dégager et à distinguer deux grands courants de circulation :

les circulations « internes » centrifuges de personnel (parkings à l'intérieur des bâtiments) et de services, les circulations périphériques de malades, visiteurs ou consultants avec leurs parkings en marge du terrain en bordure des voies d'accès.

Cette recherche de la séparation des circuits se retrouve dans le bâtiment lui-même par un éclatement en quatre groupes principaux des circulations verticales qui définissent le « zoning » d'utilisation de chaque niveau.

A chaque tiers externe se regroupent les deux circulations des visiteurs, chacune d'entre elles desservant deux unités de soins.

Un noyau médian achemine vers une façade les malades hospitalisés et les étudiants, vers l'autre façade les consultants externes.

Les locaux d'enseignement d'une part, de consultations d'autre part, occupent de ce fait le tiers moyen du bâtiment.

Enfin, un circuit autonome assure la desserte alimentaire en provenance directe d'une cuisine centrale située en niveau bas.

Les services cliniques s'organisent ainsi selon le même schéma général, sur les douze niveaux que constitue l'hospitalisation.

Quatre niveaux de plateau technique reçoivent successivement :

EN NIVEAU  R 3

les malades couchés et les urgences  — avec liaison directe vers les blocs d'hospitalisation des 1er et 2e étages — l'ensemble des laboratoires.

EN NIVEAU  R 2

l'accès des consultations, des visiteurs et des malades ambulatoires avec la majorité des services dont ils relèvent, soit les services administratifs, la polyclinique, les explorations fonctionnelles.

Par ailleurs, à ce même niveau, se situent les services de restauration et de pharmacie centrale.

EN NIVEAU  R  1

s'organisent le service central de radio-diagnostic et la rééducation fonctionnelle en liaison avec le bloc complémentaire voisin.

Un complément de services administratifs, l'informatique hospitalière et les services annexes complètent cet étage.

ENFIN,  EN  NIVEAU  R 0 le service de médecine nucléaire les archives centrales et des locaux techniques.

Un réseau de galeries souterraines assure les liaisons avec les services généraux et la morgue, réseau qui s'étendra progressivement en vue de créer des circulations de raccordement entre les bâtiments eux-mêmes et notamment avec le bâtiment de pédiatrie qui doit représenter la prochaine étape de travaux.

 

les bureaux d'étude

(OTH - CIET)

 

Les études techniques de l'ensemble hospitalier régional de Nancy ont été confiées à l'OTH par Monsieur Noël Le Maresquier, architecte en chef de l'opération en 1962.

Il va sans dire que la complexité et la dimension même du programme ont impliqué l'emploi d'un grand nombre de techniques de mise en œuvre par les différents corps d'état requis pour sa réalisation. Ainsi, l'ensemble des travaux a été divisé en 45 lots, la mission d'agent de liaison ayant été confiée à l'entreprise SNC également titulaire du lot « gros œuvre ».

Il ne s'agit pas, dans ce texte, d'énumérer toutes les techniques de mise en œuvre, mais d'exposer les principaux postes du programme afin d'avoir un aperçu de l'ampleur et de la diversité des opérations engagées.

En ce qui concerne le gros œuvre, des éléments porteurs verticaux et des planchers en dalles pleines de 0,14 m en béton armé composent l'ossature du bâtiment. Les façades en béton d'argile expansé assurant l'isolation thermique sont revêtues de pierre. Pour les cloisons, différents éléments ont été employés : le béton d'argile expansé de 0,13 m entre les chambres, les briques en terre cuite multicellulaire de 0,07 m recouvertes de plâtre pour les cloisons de distribution.

Pour les menuiseries extérieures, l'utilisation de châssis coulissants en aluminium et de vitrages isolants a été étudiée et retenue.

La complexité de l'installation du centre hospitalier est plus sensible au niveau des équipements thermiques, les locaux de façade comportent un chauffage statique par faux plafonds; tous les locaux sont ventilés mécaniquement et les laboratoires font l'objet d'une ventilation généralisée. Certains locaux spécialisés (bloc opératoire, soins intensifs, radiologie, chambres des maladies infectieuses...) sont conditionnés. L'ensemble a demandé l'installation de quatre générateurs d'eau et de vapeur bicombustibles de 7000 thermies/ heure pour produire chaleur et vapeur et de trois groupes centrifuges de 600000 fg/h à condenseurs refroidis par aéro-réfrigérants pour l'approvisionnement en froid.

L'équipement en plomberie comporte deux réservoirs de 1200 m3 chacun alimentant à travers deux surpresseurs un réseau d'eau potable général en bouclage, un réseau d'eau potable intérieur maillé et un réseau d'incendie.

Le système de distribution d ‘électricité installé au centre hospitalier alimente celui-ci en énergie de manière continue.

Il comprend un poste de livraison avec alimentation EDF en 20 KV; la distribution en moyenne tension se fait par boucle ouverte avec une antenne de secours en 20 KV alimentant 10 postes de transformation 20 KV/380 V, répartis sur l'ensemble de l'opération. En cas de manque de tension sur la boucle, le basculement se fait automatiquement sur l'antenne.

Une installation de secours complète cet équipement électrique : deux groupes électrogènes de 1600 KVA chacun sont délestés automatiquement sur les armoires divisionnaires comportant trois circuits de distribution (classés par ordre de priorité).

Pour le transport des malades et l'établissement de liaisons rapides entre les différents services, le centre hospitalier a été équipé de divers appareils élévateurs : on compte 13 ascenseurs, 8 monte-charge, 8 monte-malade, 7 monte-dossiers. 4 monte-instruments et un monte-plats.

L'exigence absolue de communications rapides avec l'extérieur et à l'intérieur a impliqué d'importantes installations téléphoniques et interphoniques : en ce qui concerne le téléphone, 50 lignes réseau sont reliées au centre et certaines sont en liaison directe avec les autres bâtiments hospitaliers de la ville et la caserne des pompiers. Trois opérateurs au standard dirigent les appels sur les 1250 postes répartis dans l'ensemble du bâtiment. Cet équipement téléphonique est doublé par un réseau d'interphones de 480 postes en intercommunication totale et, pour les recherches de personnes, d'un émetteur diffusant des messages parlés à 90 récepteurs miniaturisés. Un circuit de pneumatiques de 2500 mètres assure enfin le transfert rapide de pièces diverses entre 85 postes « expéditeurs-récepteurs » répartis sur 8 réseaux interconnectés dans les bâtiments.

Le centre hospitalier répond évidemment à toutes les normes de sécurité et comporte des détecteurs de fumée dans toutes les chambres et des détecteurs thermiques dans les autres locaux. Toutes les alarmes et les états des installations sont reportés à un central de surveillance. Des portes coupe-feu 2 heures placées à tous les joints de dilatation et sur les cages d'escalier, des rideaux parc-flammes 1/2 heure sur les halls d'ascenseurs assurent, avec les colonnes humides et les robinets armés, la protection contre l'incendie.

Pour terminer ce tour d'horizon, il faut considérer les équipements de cuisine permettant d'assurer la préparation de 3000 repas. La distribution aux malades est effectuée par système dit « dry heat » (galets chauffants qui conservent les assiettes chaudes pendant 45 minutes). Un restaurant de 450 places en libre service a été installé pour le personnel. Enfin, pour l'approvisionnement de la cuisine, 1000 m2 de réserves, comprenant onze chambres froides ont été aménagés.

LA MISE EN SERVICE - LA GESTION

 

Paul Aubanel (Directeur de l’Hôpital de Brabois) et la salle du conseil

 

Le Conseil d’administration du CHR

PRESIDENT                         : M. Marcel MARTIN, Conseiller d'Etat, Maire de la Ville de Nancy

VICE-PRESIDENT                : M.Louis VOLEANT

MEMBRES

M. René CLAUDON

M. Claude COULAIS

M. le Professeur CUNY

M. Gérard CUREAU

M. Pierre DALAINZY

M. le Professeur DUPREZ

M. le Professeur DUREUX

M. Bernard FEDER

M. François GOEPFERT

M. Bernard GRAVIER

M. le Professeur HELLUY

M. le Professeur HERBEUVAL

M. René HOUSTLER

M. le Professeur LARCAN

M. Jacques LEONARD

M. le Professeur MATHIEU

M. Raymond MEYER

M. René THOMAS

M. l'Ingénieur Général VALENTIN

M.Gabriel VAUTRIN

M. Roger ZONCA

 

L’équipe de direction du CHR

Monsieur Gabriel MARQUET   : Directeur Général

Monsieur Guy  CHARLET         : Directeur Général-Adjoint

Monsieur Paul AUBANEL         : Directeur de l'Hôpital de Brabois

Monsieur BASTIEN                    : Ingénieur, chargé des Services Techniques de l'Hôpital de Brabois

Monsieur DU BOIS                     : Directeur-Adjoint, chargé des Constructions

Mademoiselle EHRET                 : Assistante de Direction

Monsieur ITHURRART              : Directeur-Adjoint, chargé des services Financiers

Mademoiselle JATTIOT             : Directeur-Adjoint, chargé du Personnel

Mademoiselle LE HENAFF        : Attaché de Direction, chargé de l'Enseignement para-médical

Madame OSIPIAK                       : Attaché de Direction, chargé des services économiques de l'Hôpital de Brabois

Monsieur PAUBEL                      : Directeur-Adjoint, chargé des Services Economiques

Monsieur SIMON                        : Ingénieur, chargé des Services Techniques de l'Hôpital Central

Monsieur TOULLALAN            : Attaché de Direction, chargé de l'atelier d'informatique et la Cellule de Gestion

Monsieur UMBER                       : Directeur-Adjoint, chargé de l'Hôpital Central

Monsieur VUILLEMIN               : Assistant de Direction

 

« Un travail opiniâtre vient à bout de tout » (Virgile)

 

Le premier malade a été reçu à l'Hôpital de Brabois le 15 septembre 1973. Cette date marque la fin d'une période de l'histoire de l'Etablissement et le début de sa mise en service. Elle est l'aboutissement d'une série d'efforts poursuivis avec ténacité, depuis que dans le courant de l'année 1972, le C.H.R. de Nancy a pris possession des locaux.

Dès lors, trois séries d'actions convergentes ont été entreprises : en premier lieu, la mise en place d'une cellule administrative et hospitalière a permis de réaliser les équipements, le recrutement et l'encadrement du personnel nécessaire au service général, aux services techniques, à l'entretien ménager des locaux.

Parallèlement à cette activité administrative et hospitalière, un travail minutieux de grande ampleur a été accompli afin d'adapter les installations techniques aux besoins des futurs utilisateurs.

Puis, enfin, le déménagement des services des hôpitaux de ville a commencé ; cette opération a été conduite par une équipe spécialisée, animée par une Surveillante Chef qui a assuré les multiples coordinations.

Le résumé rapide des activités de cette période ne peut que refléter imparfaitement la somme de travail et les difficultés réglées pour mener l'opération à son terme. Il n'est pas facile d'expliquer avec des mots toujours très significatifs comment les équipes premières de Brabois se sont trouvées projetées dans un monde nouveau où les modes habituels de travail et de pensée sont remis en cause.

Cependant, ce qu'il fallait réaliser l'a été. Brabois se découvre actuellement comme un ensemble hospitalier moderne puissamment outillé, où les malades sont traités dans les conditions de confort et de sécurité très satisfaisantes.

Cet établissement, place au centre d'un complexe hospitalo-universitaire d'un type tout particulier et relativement rare encore, avec les établissements qui l'entourent tels : le Centre Régional de Transfusion Sanguine, le Centre Régional de Lutte Contre le Cancer, l'Institut de Recherches Chirurgicales, l’I.N.S.E.R.M., mitoyen de la nouvelle Faculté de Médecine, apparaît comme profondément marqué par les conceptions et les ambitions des hommes de notre temps et s'avère le point de rencontre privilégié de l'activité d'équipes médicales et de techniciens de tous ordres.

L'armement de l'Etablissement réalisé depuis le 15 septembre 1973, les ouvertures et les transferts des services hospitaliers se sont succédés de sorte qu'au 30 avril 1974. l'établissement disposait de 630 lits, de 8 salles d'opérations, de l'ensemble des laboratoires et des services médico-techniques.

Depuis le moment où l'équipe de garde et de surveillance a pris en charge le premier service hospitalier, s'est réalisé un amalgame heureux entre le désir de bien faire d'un personnel nouvellement recruté et celui d'un personnel ancien dont la maturité et la connaissance du milieu ont permis le démarrage de Brabois.

La réussite de cette première phase témoigne de l'attention, de la disponibilité toute particulière du personnel et des responsables qui n'ont point ménagé ni leur temps, ni leur peine.

Ainsi donc, les traditions hospitalières de dévouement se poursuivent à Brabois, avec l'utilisation judicieuse des techniques actuelles qui permet au malade de bénéficier de la médecine la plus élaborée.

Tout n'est point résolu : il convient de réaliser la deuxième phase de l'ouverture afin de mettre en service la totalité des 1300 lits.

Cependant, l'expérience acquise permettra de rechercher les meilleurs systèmes à mettre en œuvre pour régler la vie collective, à les coordonner et à les rendre complémentaires.

Actuellement, l'Hôpital de Brabois — pendant en Lorraine de l'Hôpital Henri Mondor de Creteil — se présente comme un établissement d'un type peu habituel: aussi, sur le plan de la gestion, la satisfaction des besoins doit-elle s'accompagner d'une recherche constante de méthodes rigoureuses permettant de limiter les efforts des hommes et de contenir les dépenses de fonctionnement à un niveau supportable.

Arrivé au terme de cette rapide relation de la petite histoire de Brabois, il reste à souhaiter que l'équipage de ce grand navire, conscient de l'important effort d'investissement réalisé par les pouvoirs publics, le Conseil d'Administration du CHR de Nancy, la ville de Nancy, les départements de Lorraine, la Sécurité Sociale le dirige à l'abri des courants contraires, assuré qu'il remplira avec efficacité sa mission au bénéfice de la population lorraine qui s'avère légitimement fière d'un ensemble hospitalier qui honore notre pays et tout spécialement les habitants de cette attachante région.

 

LES EQUIPEMENTS MEDICAUX

 

 

R. HERBEUVAL

Président de la Commission Médicale Consultative

 

Le plateau technique de l'Hôpital de Brabois est, dans tous ses domaines, particulièrement remarquable.

I1 n'est pas question ici de citer tout ce que représente l'équipement d'un Hôpital moderne, mais bien de mettre en évidence un certain nombre d'éléments de pointe, voire de prestige qui concerne cet hôpital neuf.

Il convient de rappeler toutefois que l'ensemble des subventions des équipements, en valeur 1970, représentait 38990000 F ; compte non tenu des réévaluations et enfin des bénéfices tirés de la concurrence au moment de la passation des marchés. Finalement on peut apprécier que le taux admis en 1973 par le Ministère a une valeur d'équipement de 45500000 F.

Quels sont les points particuliers et les équipements essentiellement remarquables de cet ensemble?

Une importance primordiale a été donnée à la Radiologie et les procédés les plus modernes ont été mis en œuvre dans ce département. Tout a été réglé pour le confort du malade et pour le confort du personnel, en vue de réduire le plus possible le temps d'attente, permettant de faire un certain nombre d'examens identiques simultanément par l'emploi de l'ampliphotographie qui réduit considérablement les doses d'irradiation auxquelles sont soumis les malades, mais également le personnel. Disparition également des chambres noires, grâce à des développements en lumière de jour.

L'ensemble des équipements techniques de ce secteur représente actuellement le maximum de ce qu'il est possible de faire. On peut considérer cette installation comme une des toutes premières d'Europe.

Dans le domaine chirurgical, les équipements ont été suivis avec beaucoup de soins tant par l'organisation générale que par les médecins.

L'ensemble des salles d'opérations représente au point de vue technique l'effort maximum actuellement réalisable.

Tous les postes sont dotés de systèmes de radiologie, de télévision permettant de faire des interventions chirurgicales avec un maximum de sécurité.

Les salles de préparation et les salles de réveil jouxtent les salles opératoires et permettent une surveillance plus efficace des malades.

Tous les blocs opératoires ont des systèmes de désinfection systématique, qui permettent de désinfecter sans perturber l'emploi des autres blocs opératoires. Systèmes qui sont d'une efficacité exceptionnelle pour la désinfection des gaines et bouches de soufflage et pour la régulation de la température et de l'hygrométrie au cours des cycles.

La stérilisation du matériel est faite à la stérilisation centrale avec procédé de conditionnement par papier de double ou triple épaisseur. C'est ainsi que les boîtes traditionnelles ont disparu ; les sachets nouveaux qui comprennent une impression de couleur qui vire à la stérilisation, évitent le risque d'emploi d'instruments qui n'auraient pas été stérilisés. En outre, les boîtes représentaient un investissement considérable et inutile.

La nécessité aujourd’hui de pratiquer de nombreux examens d’endoscopie a conduit à créer un service spécial d'endoscopie centrale polyvalente, équipé avec le matériel le plus moderne de fibroscopie, de radiologie de contrôle, qui permet notamment la fibroscopie télévisée des voies digestives et respiratoires.

 

Le C.H.U. de BRABOIS possède :

- Un  service autonome d'isotopes et de gamma-caméras permettant ainsi la mise sur pied d'un laboratoire d'exploration par les radioéléments,

- Une caméra d'exploration par ultrasons.

- Quatre salles de cathétérismes et de coronarographies permettant la cinéangiographie biplane.

- Une salle de cathétérismes respiratoires et un ensemble destine aux études de la fonction respiratoire ainsi que les mesures en caisson.

- Un Laboratoire des gaz du sang fonctionnant 24 h sur 24 assure tous les besoins du C.H.U. grâce à l'existence d'un système pneumatique.

Les laboratoires centraux ont été regroupés dans le plateau technique : la chimie, la biologie, l'anatomo-pathologie et la physiologie, ce qui permet de mettre en commun des équipements importants tels que microscope électronique à très haute résolution et ultracentrifugeuse.

On doit signaler un équipement particulièrement remarquable qui est une chaîne d'analyses automatique à 28 paramètres, pouvant faire 125 prélèvements par heure et gérée par ordinateur.

Egalement doivent être signalées les hottes à flux laminaire permettant la manipulation bactériologique et biologique sans danger pour le personnel.

Les deux spécialités d'oto-rhino-laryngologie et d'ophtalmologie ont été équipées de blocs opératoires permettant la microchirurgie avec pour chacune un staff télécommandé fixé au plafond supportant le microscope opératoire et permettant une manipulation stérile.

Tous les postes de consultations d'O.R.L. et d'ophtalmologie ont été conçus pour éviter les déplacements du malade et du médecin par la mise en place de table ophtalmopendulaire et tournante.

Un service de chirurgie cardio-vasculaire possède des blocs opératoires hautement spécialisés. Ce service est équipé bien entendu d'un cœur-poumon artificiel pour la chirurgie en circulation extra-corporelle avec un matériel radiologique de contrôle per-opératoire.

Un secteur de trois chambres hors germes a été aménagé dans le service de Médecine A. Ce secteur permet les greffes de moelle osseuse, les thérapeutiques au long cours par des chimiothérapies importantes, notamment dans les leucémies. Ce service est équipé d'un système à flux laminaire, d'un système de ventilation très élaboré avec différents étages de surpression, de façon à assurer la stérilisation maxima du secteur.

Des chambres stériles ont été aménagées dans le service d'uronéphrologie pour permettre les greffes du rein et enfin dans le service de chirurgie cardio-vasculaire permettant de faire des opérations cardiaques particulièrement délicates.

Une attention tout à fait particulière a été faite pour les secteurs de réanimation et les soins intensifs qui exigent une surveillance continue et accrue des malades. C'est ainsi que l'on a créé différents secteurs de réanimation polyvalente, d'urgence et post-chirurgicale, de réanimation cardio-vasculaire, post-chirurgicale, de réanimation respiratoire, de réanimation neuro-respiratoire et de réanimation cardiaque. L'ensemble représente un total de 50 lits, tous équipés de matériel de soins et d'appareils de contrôle électronique des paramètres physiologiques avec des systèmes d'alarme permettant d'alerter immédiatement les responsables en cas de perturbation, si minime soit-elle.

En outre, nous noterons les installations de télévisions en circuit fermé permettant aux visiteurs des malades en réanimation ou en chambres stériles de communiquer entre eux par l'intermédiaire d'un écran de télévision et d'un interphone.

Cet aperçu sommaire, fragmentaire et incomplet montre de façon indiscutable que l'ensemble des installations techniques mises à la disposition des médecins au C.H.U. de Brabois est particulièrement remarquable. De nombreux points ne sont pas cités, qui mériteraient des développements plus importants ; il ne s'agit ici que de quelques touches montrant l'importance des efforts et la qualité des équipements mis à notre disposition. Equipements dont la qualité, le modernisme, le fonctionnel sont du plus haut niveau et qui permettent de traiter dans les conditions les plus élaborées les malades qui nous sont confiés.

 

Isotopes (Pr. Bertrand et M. Fradier)


LE CORPS MEDICAL

 

On trouve à Brabois une constellation de services regroupant les techniques médicales les plus élaborées.

Chaque service est dirigé par un Médecin Professeur à la Faculté de Médecine.

Cette double appartenance hospitalo-universitaire est propre aux praticiens exerçant leurs fonctions dans les Centres hospitaliers et Universitaires.

Le Médecin Chef de service est assisté d'une équipe de collaborateurs.

PARTICIPENT A LA VIE MEDICAEE :

27 Chefs de service - 20 Professeurs Agrégés - 57 Assistants - 59 Internes - 105 Attachés

 

LES DIFFERENTS SERVICES INSTALLES A BRABOIS SONT LES SUIVANTS :

 

MEDECINE A (Hématologie)                                                 : M. le Pr. HERBEUVAL

MEDECINE B                                                                       : M. le Pr. KISSEL

MEDECINE C (Maladies digestives)                                      : M. le Pr. HEULLY

MEDECINE D                                                                      : M. le Pr. GRILLIAT

MEDECINE E (Endocrinologie)                                             : M. le Pr. HARTEMANN

MEDECINE J (Gériatrie)                                                       : M. le Pr. CUNY

MEDECINE orientée vers INSUFFISANCE

RESPIRATOIRE                                                       : M. le Pr. SADOUL

CHIRURGIE A (Chir. cardio.-vasc)                                       : M. le Pr. BENICHOUX

CHIRURGIE C (Chir. digestive)                                             : M. le Pr. GROSDIDIER

OPHTALMOLOGIE                                                             : M. le Pr. CORDIER

O.R.L.                                                                                   : M. le Pr. Agrégé PERRIN

ANESTHESIE REANIMATION CHIRURGICALE             : M. le Pr. Agrégé PICARD

CARDIOLOGIE                                                                    : M. le Pr. FAIVRE

UROLOGIE                                                                          : M. le Pr. GUILLEMIN

NEPHROLOGIE                                                                   : M. le Pr. HURI ET

RHUMATOLOGIE                                                               : M. le Pr. GAUCHER A.

MALADIES INFECTIEUSES & REANIMATION             

NEURO-RESPIRATOIRES                                      : M. le Pr. DUREUX

LABORATOIRE DE MICROBIOLOGIE                             : M. le Pr. DE LAVERGNE

LABORATOIRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE           : M. le Pr. RAUBER

LABORATOIRE DE CHIMIE                                              : M. le Pr. PAYSANT

HYGIENE HOSPITALIERE                                                 : M. le Pr. FOLIGUET

MICROSCOPIE ELECTRONIQUE                                     : M. le Pr. GRIGNON

EXPLORATION FONCTIONNELLE RENALE &

METABOLIQUE                                                       : M. le Pr. BOULANGE

EXPLORATION FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE     : M. le Pr. LACOSTE

EXPLORATION CARDIO-VASCULAIRE                          : M. le Pr. ARNOULD

SERVICE CENTRAL DE RADIOLOGIE                             : M. le Pr. ROUSSEL

MEDECINE NUCLEAIRE & RADIO ISOTOPES               : M. le Pr. MARTIN

CLINIQUE DENTAIRE                                                        : M. le Pr. HUGUIN

PHARMACIE                                                                       : Mme HOFFMAN

READAPTATION FONCTIONNELLE                               : M. le Dr. VAILLANDET